proserpine a écrit :Je vois que vous faites tous des collations 10 h - 16 h : moi, je n'en fais pas, je n'en ressens pas le besoin. Par contre, je bois des tisanes (essentiellement camomille) : rassurez-moi, j'ai pas tout faux, j'espère ?
PatrickS a écrit :Proserpine, moi non plus je ne fait pas de collation, si j'ai un creux, je prends une pomme et c'est tout.
En fait il n'y a aucune règle concernant le nombre de repas où leur importance respective.Shadow a écrit :Si je fais des collations, c'est parce que je suis incapable de manger de grandes quantités, je mange donc peu mais plus souvent.
C'est logique : dans la nature l'animal mange quand il peut, quand il trouve !
D'après "l'Hygiène Naturelle", les seules règles pour enchainer les repas sont :
- - Ne pas manger sur un estomac plein. Attendre que les aliments du précédent repas aient quitté l'estomac pour prendre une collation ou le repas suivant. Cela semble l'expression du bon sens, mais ce n'est pas toujours respecté ! Par exemple après un repas trop lourd à digérer, il vaut mieux parfois sauter le repas suivant !
- - Ne pas dépasser sa capacité digestive. Le signe évident qu'on a dépassé sa capacité digestive : une perturbation du transit, et autres troubles digestifs. Mais aussi des effets secondaires indirects qui varient suivant les personnes : souvent une recrudescence des symptômes de leur maladie d'élimination.
La capacité digestive ne concerne pas un seul repas, mais semble plutôt globale, sur une journée. C'est tout à fait ce que j'observe chez moi : si j'ai fait deux tout petits repas, mon troisième de la journée peut être gargantuesque sans entrainer aucun problème digestif.
- - Ne jamais se forcer à manger. Règle absolue de l'Hygiène Naturelle. Même et surtout lorsqu'on est malade. Mais là on s'éloigne un peu du sujet. Ce qui arrive plus souvent, c'est de manger alors qu'on n'a pas faim, par réflexe, soi-disant pour se donner de l'énergie. En fait, cela en fait perdre. C'est également à éviter.
Deux extrèmes :
- Un crudivore qui pratique l'alimentation instinctive (ne consommer que des aliments crus, non transformés, sans mélange ni assaisonnement) pourra faire 10 mini-repas par jour sans problème, car chacun d'eux sera très vite digéré.
- Des pratiquants de l'hygiène naturelle témoignent avoir trouvé leur équilibre avec une collation légère vers 10h, facultative, et un seul imposant repas de plusieurs heures en fin d'après-midi, début de soirée (pas juste avant de se coucher, cependant !).
Mais faire un gros repas sans compromettre sa digestion est beaucoup plus difficile que d'en faire plusieurs petits. L'astuce pour cela est de suivre les règles de l'hygiène naturelle, justement : manger de manière séquentielle, des aliments les plus riches en eau vers les aliments les plus denses et secs, tout respectant les bonnes associations alimentaires :
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... ml#p211838
Bref, pour la répartition des prises alimentaires, c'est à chacun de trouver l'équilibre qui convient à ses activités.
Les "trois repas" dans la journée sont une bonne base qui optimise le temps nécessaire à la digestion des mélanges servis aux repas conventionnels. Mais une infinité de possibilités "fonctionne".
Personnellement, j'ai trouvé mon équilibre avec :
- Quelques fruits le matin.
- Un repas rapide de protéines animales crues et lipides à midi. (portatif, très pratique pour manger rapidement presque n'importe où, avec satiété maximale par rapport au volume transporté, et aucun petit creux l'après-midi !)
- Un gros repas le soir. (crudités, céréales/féculents, et encore trop souvent : dessert sucré (maudit chocolat ) - ou bien noix ou purée d'oléagineux bardée de lipides.)
De manière générale, j'ai tendance à trop manger à chaque repas et à dépasser ma capacité digestive, donc j'évite les collations. Comme je n'ai pas faim entre les repas , quand je me laisse tenter c'est toujours par gourmandise...
Pour éviter les "petits creux" le repas de protéines + lipides, sans glucide, est vraiment idéal. En effet la plupart des "petits creux" ne sont pas une vraie faim, mais juste un réflexe illusoire dû à la chute du taux de glucose dans le sang (glycémie), qui suit le pic de glycémie provoqué par les glucides consommés pendant le repas (pic plus ou moins marqué suivant l'index glycémique des aliments contenant ces glucides).