Je m'intéresse à cette discussion parce qu'elle est une bonne occasion de poser les bases de l'alimentation instinctive. Les animaux sont d'excellents exemples car leur instinct fonctionne beaucoup mieux que le notre, n'étant pas entravé par mille facteurs psychologiques.
toronto a écrit :la plupart du temps, on n'a pas le choix, on est obligé de passer par les croquettes.
On n'est jamais "obligé" de passer par les croquettes, pas plus qu'on est obligé de passer le caprice d'un enfant.
On ne peut pas parler de caprice pour un animal vu que c'est son maitre qui l'y a habitué depuis toujours, mais le principe est le même.
Les vraies raisons sont le confort (indéniable) d'utilisation des croquettes, et le point de vue financier. Mais strictement toutes les croquettes sont nocives pour les chats sur le long terme, par leur composition, c'est une certitude.
teddy a écrit :car elle doit manger tout de même.
Non, c'est une mythe. On sait bien que c'est tabou et culpabilisant pour le maitre de ne pas donner à manger à son animal une journée (ou plus). L’être humain est capable de jeûner, et les animaux (surtout carnivores) bien plus facilement que lui (du fait des moindres besoins en énergie de leur cerveau plus petit).
Que se passerait-il dans la nature (où il n'y a pas de croquettes-friandises pour leurrer l'instinct du chat) ? Le chat ne trouve rien à son gout - il peut même chasser par réflexe, puis délaisser une proie. Cela veut dire que le corps ne veut plus assimiler de nourriture, probablement car il doit commencer une grande étape de guérison (résorber un cancer, régénérer un organe, etc.). C'est seulement lorsque l'alimentation cesse que des processus particuliers, très astreignants pour l'organisme, de "grands travaux" peuvent se mettre en place.
L'alimentation peut cesser plusieurs jours, l'activité de l'animal se réduit au minimum, et c'est là que le "miracle" peut se produire. Sauf que cela n'a rien d'un miracle, c'est juste le fonctionnement naturel de l'organisme à l'état sauvage, qui possède des capacités de régénération insoupçonnées. L'animal peut avoir perdu 1 kg ou plus pendant le processus, mais il est guéri ! Habituellement nous voulons tout contrôler et nous n'avons pas suffisamment confiance en les processus naturels de notre organisme, alors nous ne laissons presque jamais ces phases spéciales de guérison se produire, elles deviennent tellement rares que nous les appelons des miracles... C'est très difficile à admettre pour nous qui sommes largement coupés de notre instinct alimentaire depuis que nous mangeons cuit.