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PS: d'ailleurs une question bête et hors sujet mais à quoi associes-tu les compulsions (alimentaire ou autre) d'un point de vue physiologique? Il me semble que l'irritabilité est associée à la sérotonine. Est-ce qu'il en est de même pour les compulsions?Pour revenir à la discussion plus haut, l'émotionnel est certes très important mais l'émotionnel est avant tout sous-tendu par la physiologie. J'ai le sentiment que parfois certaines techniques comme la cohérence cardiaque, le travail sur soi..etc.. peuvent avoir leur limite sur un terrain physiologique défaillant ou carencé. Par exemple, je me souviens il y a 2 ans, j'avais énormément de mal à gérer mes émotions et j'étais parfois incontrôlables. J'avais beau travailler sur moi..etc.. c'était très dur et des choses (comme le self control) qui paraissait si évident chez les autres était le parcours du combattant pour moi. En pharmacie, je suis tombé sur du magnésium avec de la B6 (le formag) et j'en ai pris. Ça a eu un effet super sur moi. Bien sûr, ce n'est pas magique mais par exemple, j'avais toujours ces impulsions qui "montaient" mais elles étaient moindre en intensité et j'avais plus de recul. Donc, couplé avec mon travail personnel et mes techniques (cohérence cardiaque..), j'arrivais beaucoup plus à garder le "contrôle". Alors que avant, je ressentais ces impulsions à une puissance x1 000, c'était carrément comme une grosse montée/implosion et j'étais comme piégé. On ressent tous des impulsions (ça fait partie de la vie, c'est humain) mais en terme d'intensité, il y a des différences inter-individuelle.
Du coup, je me pose la question des limites des techniques émotionnelles. Sur un terrain physiologique défaillant et carencé, émotionnellement parlant, j'ai le sentiment qu'on peut se retrouvé coincé, dans une impasse.
Quel est ton point de vue sur la question? Qu'en penses-tu?