tartare a écrit :Je veux bien croire que les labos pharmaceutiques ne s'y intéressent pas mais les psychiatres, généralistes devraient être au courant si c'était réellement efficace...
De plus, je pense que le fonctionnement du cerveau reste encore très très mal connue par les scientifiques. Donc je doute qu'on puisse dire qu'il suffit d'augmenter tel neurotransmetteur pour résoudre les problèmes de motivations, plaisir...
Soigner ou simplement améliorer les pathologies par l'alimentation ou des compléments alimentaires a toujours été mal accepté par la médecine, il est facile de comprendre pourquoi : cela relativise l'utilité des médecins, leurs pratiques et leurs croyances (prescrire des médicaments). Il est très difficile de remettre en cause ce que l'on a appris, c'est un peu se remettre en cause soi-même. C'est humain de s'y opposer.
Maintenant, on ne dit pas qu'un dépression a une unique cause chimique ! Il est évident que la cause première est psychologique, voire spirituelle. Cependant il faut bien reconnaitre que le cerveau est le véhicule matériel de notre esprit : si une cause chimique (carence) cause un dysfonctionnement, sa capacité à traiter les conflits va être handicapée, c'est indéniable. Un événement qui aurait pu être mieux surmonté avec un cerveau possédant ses pleines capacités de fonctionnement pourrait se transformer en dépression disproportionnée.
Donc pour mettre toutes les chances de son coté, il ne faut pas négliger le "terrain" chimique du cerveau.
Petite remarque sur la carence très courante en vitamine D. Ce n'est pas un hasard : notre exposition au soleil est diminuée dans notre vie moderne (surtout en hiver), mais c'est également une vitamine liposoluble
sensible à la chaleur (comme la vitamine A), à la différence des deux autres vitamines liposolubles E et K qui y résistent bien. Donc la cuisson et la pasteurisation lui portent un sérieux coup - sans parler de la diabolisation des graisses animales.
Or la vitamine A (victime
a priori du même problème) est facilement fabriquée à partir du bêta-carotène, largement présent dans les légumes verts, carottes, etc. et résistant à la chaleur. Le cas des vitamines D est donc vraiment particulier.