Lili,
Pour répondre à ton message de la manière la plus complète possible :
Quand j'étais enfant, ma Grand-mère avait toujours plusieurs plaques de chocolat au lait dans un coin de son placard. J'ouvrais souvent la porte de ce placard.
Entre deux gâteaux, je mangeais quelques bonbons.
Quand j'ai quitté le petit paradis de mon enfance pour partir à l'armée, j'avais toujours une réserve de lait concentré sucré sous la forme de tube de dentifrice.
Lorsque j'étais fatigué ou que j'avais faim, j'avais l'impression que ça me remontait.
Quand j'étais marié, avec les deux enfants, il y avait toujours des bonbons et du chocolat à la maison et des gâteaux dans une soupière à portée de mains.
Quand j'effectuais des travaux de terrassements, jardinages ou maçonnerie, il m'arrivait de m'asseoir, de prendre un café et de grignoter, accompagné par le chien, des petits biscuits.
Puis, la SEP, la découverte de l'alimentation Seignalet, les marches et le Qi Gong me font perdre 30 kg sur les 103 kg initiaux.
Suite au divorce et aux remarques des collègues, je reviens à 80 kg, j'ai cessé les bonbons, mais je me goinfre de chocolat noir et, dans les coups de fatigue, je ''cartonne au café, chicorée et sucre de canne.
En lisant vos posts, je m'aperçois qu'effectivement le sucre me reboostait.... quelques minutes, puis il fallait en reprendre.
Puis, je me retrouve avec un taux inquiétant de ferritine.
J'écoute les conseils de l'Appart (dont Nestor), je calme mes crises de boulimie avec du gras (huile de coco, d'olive), des fruits secs, un peu d'exercices respiratoires et des marches ; c'est à dire, je fuis quelques minutes le domicile et les sucreries pour aller m'aérer.
Parfois, je ''tétouille'' mes pipes éteintes. Ceci de moins en moins, mon corps s'est déshabitué à sa compulsion irréprésible de sucre.
Par contre, quand j'ai envie d'une petite gourmandise, il m'arrive de prendre un thé ou une infusion et de parfumer le premier bol avec de la cannelle mélangée à du miel.
Cette préparation est moins pratique que d'engloutir un paquet de bonbons et me semble meilleure pour ma santé.
J'avoue que le café pris aux bistrots les samedis avec mon fils sont sucrés.
En bref, comme le tabac, j'ai gardé le plaisir sans resombrer dans la compulsion irraisonnée.
Je pense qu'à force de parcourir vos posts, mon inconscient fut convaincu de la nécessité de diminuer les sucreries et, mon conscient fut facile à convaincre.
J'oubliais, en parallèle, j'ai découvert le thé, les infusions et leurs divers parfums, un régal.
En conclusion, j'ai remplacé un ancien plaisir (néfaste) par de nouvelles découvertes gustatives et de nouveaux plaisirs