SE DESINTOXIQUER DES METAUX LOURDS

Désintoxication des métaux lourds
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manon
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Une approche alimentaire globale

Elke.Arod ( extrait d’un article paru dans Biocontact. Déc. 2002 )

Autisme, hyperactivité, échec scolaire, troubles obsessionnels de comportement, dépression : la liste des effets de l’intoxication aux métaux lourds est impressionnante. Mme Elke Arod a mis au point un protocole alimentaire spécifique pour nous débarrasser de ces poisons afin de retrouver joie de vivre et santé.

L’homme du troisième millénaire vit dans un monde de paradoxes : il peut vivre aujourd’hui dans le confort grâce à l’avancée de la technologie car tout est à sa disposition : voyage dans n’importe quel coin du globe et bientôt de l’espace, et pourtant, il est de plus en plus démuni en vraies bonnes solutions pour guérir les nombreuses maladies qui l’assaillent. Nous croulons sous une abondance alimentaire. L’hygiène n’a jamais été aussi prépondérante, l’instruction et la communication autant accessibles. Nous n’avons jamais eu autant de médecins et autant de spécialistes dans chaque domaine de la médecine, autant vaccinés, autant de médicaments à notre disposition. Les médecins n’ont jamais eu autant de technologies médicales à leur service : scanner, chirurgie par laser et même par robot à distance. Et pourtant nous trébuchons lamentablement sur les éléments de base comme les métaux lourds qui causent de graves pathologies. Et par voie de conséquence, nous n’avons jamais eu autant de malades parmi nous. Aujourd’hui on sait que le mercure est le plus redoutable des métaux lourds et pourtant on l’introduit librement et légalement dans toutes sortes de vaccins et médicaments, amalgames dentaires, industrie. Quel paradoxe ! Pourtant l’étiquette sur chaque bouteille de mercure comporte une tête de mort. On croit rêver !

MON HISTOIRE : Un long parcours semé d’embûches, mais terminé avec succès.

Le temps de l’épreuve

Steven est la matérialisation, la représentation au quotidien de l’amour que j’ai trop longtemps retenu emmailloté. Cet amour enrichi à chaque instant, et maintenant finalement partagé, a pris racine dans le terreau de nos deux maladies. Aujourd’hui, nous aurions plutôt tendance à penser que ce n’est plus qu’une relique de mémoire : maladies aux apparences multiples, aux formes lentes mais qui, jour après jour, nous rendaient la vie insupportable. A 32 ans, je souffrais déjà depuis 3 ans environ de polyarthralgies atypiques, de fibromyalgies extrêmement fugaces et migratrices, d’un état fébrile aux environs de 39° de sudations diurnes et nocturnes d’origine indéterminée, de douleurs dentaires, d’une fatigue permanente, toutes sortes de douleurs que mon corps ne désirait plus vivre.

En 1977, du jour au lendemain, des douleurs m’ont paralysé le bras. Mon médecin avait alors diagnostiqué que cela pouvait être une douleur due à un abus de tennis ; malheureusement, j’en faisais tellement peu… Ensuite, la colonne fut atteinte, puis les genoux, et ma température commença à grimper avec les mois. Etant donné que les causes réelles du mal ne pouvaient être décelées, on avait avancé la fatalité des motifs psychosomatiques, j’ai dû prendre mon courage à deux mains pour poursuivre mes activités professionnelles et j’ai été obligée de me déplacer à l’aide de béquilles. Souvent, je ne pouvais travailler que sous injection de cortisone et en prenant des analgésiques. Le 18 juin 1980, le diagnostic d’un médecin de l’hôpital tomba : mon état était, d’après lui, seulement psychique et dû à mon métabolisme. Néanmoins, il était la première caution scientifique d’un mal qui sapait ma vie et mon dynamisme depuis 3 ans.

Plusieurs années après, le 19 août 1989, je donnai naissance à mon petit Steven. Lui aussi, quelques mois après, tomba malade. Il ne dormait pas, et la vie devint rapidement un enfer. Moi malade, passe encore, mais lui en plus, cela commençait vraiment à devenir dramatique. Je courais de médecin en médecin, mais ma confiance en eux s’atténuait de plus en plus, car ils ne trouvaient aucune explication à mes souffrances, ni à celles de mon fils. Steven continua à développer toute une série de problèmes : des otites à répétition, des tumeurs – des granulomes annulaires profonds sur ses tibias -, des blocages respiratoires, une cécité qui s’était déclenchée à l’œil gauche, divers problèmes allergiques et dermatologiques, des déformations osseuses sur le sternum… et aucune lumière médicale sur de tels symptômes. Le plus dur était qu’en tant que mère, je ne pouvais même pas prendre mon bébé dans mes bras. De plus ,il était hyperactif, devenait insupportable, de plus en plus crieur et violent, parfois même avec ses petits camarades contre lesquels il jetait tout ce qui lui tombait sous la main. Il se renfermait de plus en plus dans un monde autistique. Dans notre cas, le destin était vraiment un « drôle » de destin…

Un signe : un livre

Mais, voilà, un jour le ciel pensa tout de même à m’aider. Personnellement, j’étais arrivée à la limite de ce que je pouvais faire, je n’arrivais plus à aider ni mon fils, ni moi-même. J’étais affolée, effondrée : Steven passait des jours prostré dans un coin, se balançait de plus en plus, et se renfermait dans son monde, dans sa boule, dans son autisme. A cette période, je me voie offrir par Martine, une amie doctoresse, le livre « La Drogue cachée – les phosphates alimentaires » de Herta Haffer. Cet ouvrage traite des problèmes des phosphates dans l’alimentation qui peuvent causer des troubles importants du comportement chez certains enfants et adolescents. Dès la fin du livre, j’adopte les recommandations préconisées. Mon premier geste est de vider le réfrigérateur, les armoires, pour éliminer toute substance nocive. Puis de suite, j’essaie de bâtir quelque chose de personnalisé pour mon fils. Je me mets à reprendre une cuisine à l’ancienne, une alimentation naturelle sans conservateur ni colorant. Mais encore faut-il comprendre et savoir quels seront les changements possibles sur le métabolisme.

Mon cobaye : mon fils

Steven devient alors le cobaye des expériences que je vais faire jour après jour dans ma cuisine. Avec le temps, je vois une amélioration physique de ses symptômes. Pendant 8 ans, je fais des essais alimentaires. Je cherche à aller plus loin que le contenu du livre « La Drogue cachée ». mon fils est mon seul indicateur, me basant uniquement sur ce qu’il peut tolérer. J’endosse volontiers le rôle de la femme pénible dans les magasins, qui contrôle tout, qui regarde tout, qui espionne tout autour d’elle, qui demande tout. Je lis les compositions, les ingrédients, les condiments, la provenance de chaque produit avant qu’il ne puisse entrer dans ma cuisine. Et avec succès, tout doucement, je vois mon fiston se métamorphoser. Ce fut tout d’abord un petit sourire, une pointe de sommeil, un peu plus calme, des faits imperceptibles pour une personne étrangère, mais des signes d’amélioration gigantesques pour moi, sa mère. J’ai pu enfin prendre mon fils dans les bras sans qu’il ne fasse une crise de violence. Mon amour maternel longtemps frustré pouvait s’exprimer.

Comprendre l’évolution

Devant ce nouveau bonheur, je ne peux rester ainsi à ce stade ; je me mets alors en piste pour améliorer encore plus notre alimentation et comprendre aussi pourquoi et comment la nourriture peut faire de tels changements, comme ceux constatés chez Steven et moi-même. Mes béquilles sont parties au réduit, j’ai l’impression de voler, je n’ai plus mal nulle part, je me sens merveilleusement bien, je passe des nuits paisibles. Steven peut être scolarisé car tout va bien ; il ne fait plus de crises d’autisme ni de périodes de balancements. Bien sûr, il a encore des difficultés dans les apprentissages, c’est un enfant gai et resplendissant. Mais après tout, « que vouloir de plus, ayant obtenu déjà le 80% de ses capacités, ce qui est merveilleux ! ». je l’aide de tout mon possible pour qu’il puisse faire des études, je vois qu’il est très intelligent et cela m’encourage ; je me dis que le reste est juste une question de temps, vu que tous les autres symptômes physiques ont pu disparaître.

Reproduire ces actes qui améliorent la vie

Avec le temps, l’histoire de Steven est devenue connue dans notre entourage. J’ai l’envie d’aider d’autres familles. J’ai tant appris. La chance de pouvoir aider d’autres enfants va venir de personnes et médecins qui me les adresseront. Mais je me rends compte évidemment que le changement alimentaire doit être individualisé, que tel enfant peut supporter tel produit, tel aliment, mais pas un autre. L’un est intolérant au lait et dérivés (caséine), au gluten et ses dérivés, un autre aux pommes, au sucre ou encore au lait de soja, aux œufs, aux bananes, etc., voire à tous ces aliments en même temps ! C’est souvent une intolérance globale à des aliments de base.

Mes journées me servent à aider les familles, mes nuits à chercher les effets de la nourriture sur le métabolisme – pourquoi et comment chacun réagit différemment. J’essaie alors d’apporter des solutions par les compléments alimentaires pour que l’organisme ne manque pas de calcium, de sélénium, des principales vitamines, de zinc, de lipides, etc.

Je commence à comprendre que tous ces problèmes métaboliques sont dus aux systèmes enzymatiques qui, eux, doivent être en parfait état pour que l’organisme puisse s’épanouir et bien faire son travail. Et je cherche, j’étudie, j’apprends et les années passent…

Une piste : les métaux lourds

Un jour, j’assiste à une conférence sur les métaux lourds et leurs effets dans l’organisme. Je me rends compte que c’est peut-être une piste importante dans mes recherches. Je suis prudente, réalisant qu’il y a comme une chape de plomb sur ce sujet. Pourquoi ? Je m’aventure alors très prudemment, avançant à petits pas, essayant de contacter des personnes expertes, des épidémiologistes. Je découvre dans ce milieu scientifique que, depuis des années, des chercheurs chevronnés font de la recherche en laboratoire sur ce sujet « tabou ». Mais leurs résultats ne sont pas divulgués ou on ne leur permet pas de les divulguer : par exemple les résultats des travaux de Berthold Chales-de-Beaulieu, chiropraticien allemand connu qui a donné des conférences depuis 1969 à des dentistes, sans parler des travaux acharnés menés depuis des années par plusieurs médecins français et qui sont restés dans l’ombre.

Parallèlement, je continue à me perfectionner dans ma piste alimentaire et une question me vient alors à l’esprit : pourquoi ne pas essayer de faire des analyses avec des spécialistes et de bons laboratoires et trouver le moyen de mettre en évidence si vraiment il y a intoxication aux métaux lourds ou pas ?

Le puzzle avance

Chemin faisant, j’ai une somme d’informations qui, comme les pièces d’un puzzle, s’assemblent. Je me rends compte qu’en faisant des analyses très précises et bien interprétées par des spécialistes, nous pouvons vraiment mettre en évidence les intoxications des personnes qui portent des amalgames dentaires.

Mais comment se fait-il que nos enfants, eux qui n’ont pas encore d’amalgame, ont aussi des métaux lourds dans l’organisme et plus encore ? D’autres réponses, petites pièces du puzzle, sont encore venues à moi : cela peut se faire par transfert placentaire. Les métaux lourds des amalgames, les métaux lourds des vaccins, les métaux lourds de la pollution que nous accumulons dans notre organisme, hormis les dégâts directs qu’ils nous font à nous-mêmes peuvent être transférés à nos enfants – même par le sperme – et peuvent causer des problèmes immédiats.

Compréhension de nos souffrances

Le chemin ainsi parcouru m’a apporté enfin l’explication : j’étais donc tout simplement intoxiquée par des amalgames, et les violentes douleurs subies pendant 16 ans ne venaient de rien d’autre que de cette intoxication. Je l’ai ensuite transmise en grande partie (70% environ) par voie placentaire à mon fils Steven. Puis pour lui, sont venus s’ajouter des vaccins contenant du Thimérosal et cela a fait déborder le vase. Avec tant de métaux lourds dans nos cellules, les systèmes enzymatiques se retrouvent bloqués. Le corps est obligé d’en subir les conséquences graves qui en découlent car la nourriture ne peut plus être assimilée. Les nutriments sains sont transformés en toxines dans l’organisme. Et ces mêmes toxines provoquent les troubles inflammatoires et neurologiques.

Dès lors, au fil de son changement alimentaire très suivi, Steven retrouve toute sa vue et pose ses lunettes ; ses déformations osseuses comme ses tumeurs sur les tibias ont complètement disparu. Il marche, il court et même, et avec les années, devient champion de trampoline – 3e dans sa catégorie aux Championnats de Suisse en l’an 2000. Quel succès, je suis heureuse !

Le chemin continue toujours Mais il me restait toujours beaucoup de chemin à parcourir, car je n’avais pas encore toutes les réponses.

Pourquoi le changement alimentaire agit-il comme une bouée de sauvetage pour diminuer, arrêter les symptômes ?

Je me suis donc renseignée pour pouvoir faire effectuer les analyses des troubles du métabolisme qui mettraient en évidence les dégâts causés par les métaux lourds. J’ai su qu’aux Etats-Unis je pourrais les obtenir. Bien sûr, les prix étaient excessifs, 6 000 francs suisses environ – ce n’était vraiment pas donné – mais plusieurs mères ont néanmoins choisi de les faire faire là-bas.

La ligne d’arrivée

Et j’ai pu constater les « blocages » sur les acides gras, la dysbiose et autres problèmes.

La preuve de la cause de ces « blocages » était là : les métaux lourds se trouvent dans les cellules et vont bel et bien bloquer une partie des nombreux systèmes enzymatiques

Depuis, j’ai pu également constater avec l’expérience que chaque individu réagit différemment devant un blocage enzymatique ; et ceci en fonction de son propre héritage génétique. L’intoxication est différente suivant le mélange des métaux et des quantités logées dans les cellules de chaque organe. La série des enzymes principales de désaturation des acides gras saturés comme la delta-6-désaturase n’arrive plus à transformer et métaboliser les huiles et les graisses saturées ou mono-insaturées en acides gras essentiels (polyinsaturés), indispensables par exemple pour les cellules nerveuses ou la rétine… Certaines personnes vont ainsi développer différentes pathologies comme la sclérose en plaques, la dépression, l’hyperactivité, la schizophrénie (violence), la maladie d’Alzheimer, la démyélinisation infantile, des pathologies dégénératives, et peut-être même divers cancers ou des maladies cardio-vasculaires.

S’organiser pour être efficace

Patiemment, j’avais bien mis au point ma piste nutritionnelle. De plus, je me suis organisée en fondant une association pour les enfants hyperactifs et, également créant et dirigeant l’antenne suisse « Hyperactif-Autiste, troubles du métabolisme – un enfant comme les autres » dont le fondateur est M. Jean-Claude Morizot. Aujourd’hui, cette association aide les familles qui cherchent pour leurs enfants « d’autres informations que celles de la voie classique ». Nous informons ces familles d’enfants atteints par la dyslexie, des pathologies aggravées différentes, jusqu’à l’autisme le plus profond, avec perte de langage. Tous ces enfants ont en commun leur intelligence, leurs angoisses, leur hypo ou hyperactivité, leurs difficultés d’apprentissage, leurs frustrations, leurs colères. Pour certains s’ajoutent la stéréotypie, le renfermement dans diverses formes d’autisme, avec ou sans langage, avec parfois des comportements d’automutilation, avec ou sans crises d’épilepsie. Et tout cela est bien souvent dû à une intolérance cachée, véritable bombe à retardement.

A titre d’exemple, un des constituants du blé, le gluten, peut fournir par dégradation incomplète plus d’une dizaine de petits peptides qui auront en passant dans la circulation générale une activité « opioïde » au niveau des récepteurs cérébraux ! De la même façon, la caséine, présente dans de nombreux produits laitiers, peut former des casomorphines avec le même impact et entraînant des troubles du comportement !

Je peut vraiment affirmer que pour toutes ces pathologies – comme l’hyperactivité qui déclenche de la violence verbale ou physique, que ce soit chez les enfants, les pré-adolescents, les adolescents et les adultes – la nourriture joue un grand rôle et a vraiment un rôle important à jouer. Aujourd’hui, nous avons la preuve que les blocages enzymatiques entraînent des mauvaises transformations de la nourriture qui peut devenir toxique.

Toutes ces découvertes et certitudes sont merveilleuses à recevoir pour moi. Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir diriger une association qui, depuis plusieurs années déjà, informe, suit et soutient des centaines de personnes dans leur quête d’une meilleure qualité de vie pour eux et leurs enfants. Je suis infiniment satisfaite de permettre également à tous ces parents et familles de se débarrasser du poids de la culpabilisation psychologique ou héréditaire attribuée encore si souvent à tort inutilement par l’entourage !

Une rencontre fructueuse

Et il y a deux ans, la chance s’est invitée aussi. Elle m’offrit la possibilité de rencontrer le Dr Francis Rocchiccioli de l’Hôpital Cochin – Saint Vincent-de-Paul, à Paris, qui s’intéressait déjà à l’autisme. Il est enseignant en médecine, biochimiste, chercheur et grand spécialiste européen des acides gras. Par nos échanges, nous avons donc perçu progressivement les enjeux et les possibilités qu’offrait l’aspect nutritionnel sur les troubles du métabolisme. Il a mis en place, pour l’association, tout un panel d’analyses permettant de vérifier les dégâts et les troubles dans le métabolisme.

Ces analyses sont aussi performantes que celles faites en Amérique. C’est un véritable présent qui est offert à tous ces enfants et personnes souffrant de troubles du métabolisme. Et, analyses après analyses, j’ai pu vraiment vérifier la diversité et la complexité des cas. Certains enfants ou personnes peuvent être sensibles au gluten, d’autres à la caséine, d’autres au sucre, d’autres au cacao, etc. bien souvent ils ne sont pas allergiques, ils n’ont absolument pas un problème de défense immunitaire, ou, si c’est le cas, secondaire.

Ils sont intolérants ou sensibles à certains produits de la nourriture courante, et nous retrouvons dans leurs urines des substances accumulées (particulièrement des peptides) qui témoignent de graves problèmes dans le métabolisme.

Une collaboration efficace

Grâce au Dr Francis Rocchiccioli et à ses analyses, nous pouvons très clairement mettre en évidence les problèmes, les intolérances de ces personnes et ceci pour un coût raisonnable. Une collaboration fantastique et intense d’échange d’informations s’installe entre nous. C’est un travail extraordinaire de pouvoir effectuer ces vérifications d’après les analyses et, dans un premier temps, d’aider les personnes grâce au changement alimentaire individualisé qui leur apporte des compléments et acides gras essentiels, sans colorant ni conservateur, les plus naturels possibles, bien spécifiques à leurs besoins pour réparer les membranes, le tube digestif et supprimer les dysbioses.

Dans un second temps, elles seront guidées vers une détoxication possible des métaux lourds, si celle-ci est souhaitée et indispensable. Elles peuvent ainsi vérifier par elles-mêmes, prendre le temps de chercher d’où vient la source de leurs problèmes ; puis par la suite convaincre leur médecin traitant, parents et entourage en s’appuyant sur les résultats (fabuleux) obtenus lorsque les changements alimentaires sont biens et strictement observés. Les parents sont accompagnés pour la mise en place d’un changement alimentaire individualisé, afin qu’il soit bien accepté, compris et permettre de reconstruire ainsi une nouvelle vie pour leurs enfants.

De beaux résultats pour Steven

Bien évidemment, c’est le docteur Rocchiccioli qui m’a proposé de faire faire une analyse de peptides urinaires aussi pour Steven. J’ai pu constater par les résultats que ses problèmes étaient bien là, bien clairement révélés. J’eus un choc inattendu lorsque je vis que les analyses prouvaient une grande intolérance au gluten. Je n’étais pas allée assez loin dans le changement alimentaire ; il me fallait à tout prix supprimer le gluten de sa nourriture. Ce fut chose faite immédiatement.

Je retournais dans mon laboratoire-cuisine, pour chercher, inventer de nouvelles recettes. Je voulais de nouveau offrir à Steven une nourriture bonne pour lui, équilibrée, et surtout faire qu’il ne se sente pas privé, frustré. Je tiens beaucoup à ce qu’il ait la joie de goûter à beaucoup de bonheur à travers des pâtisseries et des gâteaux comme tous les autres enfants.

L’alimentation joua son rôle

Et ce fut comme un coup de baguette magique. Après seulement un mois du nouveau changement alimentaire sans gluten, Steven, qui avait encore un manque de confiance en lui, des difficultés avec l’orthographe, l’écriture, les dictées, beaucoup de difficultés à faire ses devoirs, une grande susceptibilité et très sensible à la frustration, devint comme par enchantement souriant, de bonne humeur, gai, clair dans sa tête. Il n’avait plus de difficulté pour faire ses devoirs : il les dévorait le soir en rentrant de l’école. En un an, il a fait des progrès extraordinaires pour finir parmi les meilleurs de sa classe. Il est heureux, il s’épanouit et commence à avoir de superbes bonnes notes. Il a maintenant 13 ans et je partage aujourd’hui beaucoup de bonheur avec lui : c’est un enfant avec qui en peut dialoguer, qui est heureux de vivre, qui vit pleinement sa vie.

Bilan de cette aventure

Il me faut tirer un bilan de cette expérience qui valait, au regard du temps, la peine d’être vécue. Même si le chemin n’a pas été facile à emprunter, je serais prête à la refaire pour la joie que m’apporte l’instant de (re) trouver un sourire sur le visage des enfants. Ces enfants viennent me voir des quatre coins du monde, et me permettent parfois d’être témoin de leur parole (re) trouvée après des années de silence. Pendant ces 10 années de développement associatif, je me suis appliquée à donner aux parents les meilleures informations et solutions à prendre en considération pour améliorer l’état de leur enfant J’ai conscience qu’au début je n’étais pas en possession de toutes les données. J’ai eu des surprises et des difficultés. Je voulais tellement apporter du soulagement et des réponses immédiates à ces parents pour aider leurs enfants. Ces enfants me font penser à de belles Ferrari, mais qui sont toujours à l’arrêt. Et avec acharnement, nous les poussons avec différentes thérapies qui ne les font parfois avancer bien péniblement ! Pourquoi ne pas tourner directement la clé de contact et faire redémarrer à nouveau ce véhicule ? Je pense aujourd’hui qu’il est temps d’ouvrir le capot de nos belles petites Ferrari, de regarder dans le moteur. Car il ne suffit plus de s’asseoir devant ces enfants, d’incriminer telle ou telle pathologie sans aller voir ce qui se passe d’un point de vue du métabolisme, et d’observer comment celui-ci fonctionne. Nous comprenons facilement qu’une voiture fonctionne avec de l’essence et de l’huile, et de l’eau pour laver les vitres. Pour les personnes, c’est la même chose : nous fonctionnons bel et bien avec de la nourriture, de l’eau et de l’air. Et il faut que ces ingrédients soient présents pour nous donner l’énergie dont nous avons besoin. Pour avoir une bonne voiture il ne lui faut évidemment pas de plomb, de métaux lourds dans les pneus, sinon elle ne roulerait pas vite ; c’est pareil pour nous et nos cellules.

Aujourd’hui, mon expérience s’est affinée et enrichie grâce aux différentes analyses mises en place (bilan), aux chélations (élimination des métaux lourds), aux plans alimentaires individualisés, à la complémentation en minéraux, oligo-éléments et aides gras essentiels etc., et cela sur des dizaines et des dizaines d’enfants et d’adultes. J’ai pu créer ma propre thérapie nutritionnelle : la delta –6-désaturase plus. C’est par la découverte de la reconnaissance chez de très nombreux petits patients de carences en acides gras essentiels ou poly-insaturés et particulièrement de la série oméga-3, se traduisant par le blocage d’une enzyme : la delta-6-désaturase. Et tout ceci à cause de l’intoxication au métaux lourds quantifiée par les résultats des analyses !

La thérapie nutritionnelle delta-6-désaturase. Elle offre :

- Toutes les informations pour déceler et mettre en évidence une intoxication aux métaux lourds. Aujourd’hui, la médecine traditionnelle ne cherche que rarement à faire le lien entre diverses pathologies comme la fatigue chronique, maux de tête, défaillance du système immunitaire, troubles du système digestif, troubles de l’humeur et du comportement, hypo et hyperactivité, jusqu’aux pathologies les plus lourdes, et une intoxication aux métaux lourds. Pourtant les métaux lourds peuvent déclencher dans l’organisme une avalanche de symptômes les plus divers auxquels chaque individu réagira différemment.

- La possibilité d’aider les personnes à mettre en place une alimentation appropriée, riche en complémentations d’après leur bagage enzymatique fonctionnel déterminé par des analyses.

- un développement d’une information par de la documentation et des cassettes vidéo sur une alimentation sans gluten, sans lait, sans protéine bovine et soja, sans colorants, sans conservateur et phosphates ajoutés (pour les changements les plus stricts).

- un développement de nouveaux produits alimentaires utiles et non encore disponibles actuellement sur les marchés.

- une formation et un développement de recettes de cuisine spécifiques allégeant le plus possible les contraintes tout en privilégiant plaisir de manger de tout (gâteaux, dessert, viande et légumes, etc.).

- des informations sur les sources de vitamines et de minéraux, parmi lesquels les oligo-éléments, leur assimilation et leur rôle.

- un accompagnement pour le suivi dans le temps du changement alimentaire et des encouragements.

LES METAUX LOURDS

Aujourd’hui le langage courant a vulgarisé le terme « métaux lourds », englobant à tort un grand nombre de métaux : mercure, plomb, nickel, cadmium, aluminium, bismuth, titane, cuivre, thallium, étain, etc.

Le terme « métaux lourds » a été introduit historiquement au début du XXe siècle et ne comportait à l’époque que le mercure, le plomb et le cadmium. Depuis, leur toxicité a été abondamment démontrée ainsi que celle de nombreux autres métaux appelés « métaux traces » comme par exemple l’étain, le titane et l’aluminium (voir plus loin) ou le nickel qui peuvent également avoir des effets dévastateurs sur l’organisme quand ils y sont accumulés.

Les métaux lourds, de par leurs charges positives, réagissent fortement avec les charges négatives des fonctions latérales de certains acides aminés des protéines, particulièrement la cystéine. Le mercure, redoutable à ce jeu là, et réagit avec son groupe thiol, jouant normalement un rôle important dans l’état d’oxydoréduction et l’activité de nombreuses enzymes qui se retrouvent ainsi inhibées et/ou inactivées, engendrant des pathologies diverses.

Si certains autres métaux sont indispensables au fonctionnement enzymatique du corps, leur surcharge déclenche des réactions toxiques. Ces réactions les apparentent au mode d’action des métaux lourds, d’où leur classification « infidèle ».

Les mélanges de métaux accentuent encore leur toxicité dans l’organisme.

Les pathologies engendrées par les métaux lourds sont très souvent de nature dégénérative (diminution des facultés cognitives, Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques, épilepsie, etc.).

Les métaux lourds perturbent l’activité enzymatique

Les métaux lourds sont chimiquement très réactifs. Par exemple le mercure, le plus réactif d’entre eux, prend la place des oligo-éléments essentiels aux enzymes, au niveau des cellules. Cette substitution a pour effet d’inhiber ou d’inactiver de nombreuses enzymes.

Le zinc, le calcium, le sélénium, le magnésium, le fer, comme les autres oligo-éléments, ne sont pas toxiques, sauf à des concentrations élevées (surtout le fer) quand ils ne sont plus utilisés correctement par les cellules. Ils jouent un rôle de catalyseurs dans beaucoup de fonctions enzymatiques. Le catalyseur est le démarreur du moteur enzyme : sans le catalyseur, pas de démarrage et donc pas d’activité enzymatique.

Cela devient grave quand par exemple l’enzyme en question joue un rôle essentiel dans la dégradation du gluten, de la caséine ou d’autres aliments. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un aliment mon toxique qui n’est plus métabolisé correctement devient toxique pour l’organisme.

Exemple :la mauvaise dégradation de la gliadine, dérivée du gluten, produit de la gliadinomorphine (ou encore dite glutenmorphine), une substance intermédiaire très toxique qui interagit au niveau des communications entre neurotransmetteurs et neurorécepteurs, pouvant déclencher des pathologies telles que hypo et hyperactivité, dépression, schizophrénie, autisme, épilepsie.

De même les casomorphines (issues d’une mauvaise dégradation de la caséine du lait) provoquent toute une série de maladies respiratoires chroniques ORL (otites, bronchites, sinusites, asthme),de dermatoses et même des problèmes de vue. Dans le cas de la delta-6-désaturase, les pathologies sont liées aux maladies dégénératives comme expliqué plus loin…

Le fait que le mercure se substitue aux oligo-éléments est doublement trompeur : le mercure ainsi lié aux enzymes n’est plus détectable car il n’est plus sous sa forme libre. Par contre, les oligo-éléments sont passés de la forme liée aux enzymes à une forme libre. On va donc les doser en plus forte concentration et, sachant que les oligo-éléments sont bons pour l’organisme, on sera tenté, à tort, de dire que la personne est en excellente santé car ayant une grande quantité d’oligo-éléments en circulation (que l’on peut doser dans les cheveux), alors que celle-ci est en fait secondaire à une intoxication d’un métal lourd !

On comprend mieux maintenant l’action très insidieuse du mercure dans le corps. On peut très bien détecter, chez une personne, pourtant souffrante, de grandes quantités d’oligo-éléments et très peu, voire pas du tout, de mercure. Si on arrête là le diagnostic, faute de trouver un coupable, on va coller au mal une étiquette psychosomatique alors que la vraie cause est d’ordre organique. D’où l’importance d’analyses bien ciblées et bien interprétées.

LE MERCURE Hg

Histoire

Le mercure s’appelait autrefois hydrargyre (« argent liquide ») d’où son symbole Hg.

Des gisements de mercure paraissent avoir été connus dès l’Antiquité par les Phéniciens. Ils ont été exploités ensuite par les Grecs, puis par les Romains et au Moyen Age, par les Arabes.

Les sels de mercure répondaient à bien des indications et un certain nombre étaient utilisés en thérapeutique. Ils se présentaient sous toutes les formes : pilules, sirop, solutions et pommades.

Au XVIIIe siècle, le cyanure de mercure était utilisé comme antisyphilitique.

Au début de notre siècle, des médecins ont crié au danger et tiré la sonnette d’alarme lorsque les dentistes ont commencé à la mettre dans la composition des amalgames en bouche. Personne n’a vraiment voulu les écouter : soigner avec une bonne rentabilité était la priorité.

Les dégâts causés dans l’organisme par le mercure ont été découverts depuis de nombreuses années. Prenons, par exemple, le désastre écologique et humain de la baie de Minamata, qui a commencé en 1932 par des déversements intempestifs de méthyl-mercure dans les eaux de la baie. Les premières atteintes des personnes sont apparues 20 ans après : les symptômes étaient de grandes fatigues, des maladies de Parkinson, d’Alzheimer. Le plus dramatique fut lorsque des mères commencèrent à mettre au monde des enfants autistes, lourdement handicapés physiquement et mentalement. Il a été démontré que le mercure avait causé des mutations chromosomiques à la conception, celles-ci donnant des enfants atteints de troubles physiques et mentaux (études et travaux en 1971 par des chercheurs, à l’exemple du Dr suédois Skerfving). Aujourd’hui, son emploi se trouve dans les diverses branches de l’industrie (voir tableau) et en médecine

Sources possibles de mercure Effets sur la santé
Combustion du charbon Troubles des fonctions
thermomètres Cérébrales
Amalgames dentaires Asthénie
Accumulateurs Troubles visuels
Onguents et cosmétiques Paralysie
Fongicides et pesticides Convulsions
Papier et adhésifs Albuminurie
Pellicules de films Lésions rénales
Antiseptiques Feutre et vêtements
Cire à parquet
Peinture à l’eau
Engrais chimiques
Lampes au néon
Poisson
Extraction de l’or et de l’argent

D’autres sources possibles d’émission de mercure sont multiples comme les incinérateurs mortuaires, médicaux et municipaux, les poissons d’eau douce, les plantes et animaux de mer… Le mercure peut être véhiculé sur de très longues distances dans l’atmosphère ; une famille ayant une résidence près d’un incinérateur et localisée en direction du vent sera plus contaminée qu’une famille habitant en direction opposée au vent, même si la maison est plus proche de l’incinérateur.

Utilisation actuelle en médecine

Qui n’a pas été badigeonné d’une plaie au Mercurochrome après un accident, une opération ou des petites blessures ? Le mercure est souvent présent dans de nombreux médicaments, (par exemple : Mercryl, Merfène, Dacryosérum). Ils sont retirés silencieusement un peu plus du marché chaque année !

Le mercure est utilisé comme conservateur dans les vaccins. L’administration des vaccins continue à faire couler beaucoup d’encre…

De nombreux articles dans la presse, de témoignages de parents, font le lien entre l’administration de ces vaccins et, après une courte période, l’apparition des manifestations autistiques post-vaccinales chez les enfants.

Actuellement on sait que, dans certaines régions du monde, un enfant sur 150 est autiste ; et au regard de ces observations, il faut s’interroger et vérifier s’il n’y a pas, dans ces manifestations précoces de l’autisme, un lien souvent associé aux problèmes de vaccin ROR.

Lors de son arrivée dans notre monde, le nouveau-né est accueilli avec une liste de différents vaccins qui va en s’allongeant d’années en années. Certains contiennent d’assez grandes quantités de Thimérosal ou éthyl-mercurithiosalicylate de sodium.

Les vaccins contenant du Thimérosal sont actuellement donnés avec désinvolture.

Voici quelques-uns des agents de préservation courants trouvés dans les vaccins – qu’il est fortement conseillé d’éviter : Thimérosal (mercure), aluminium, phénol (désinfectant), formaldéhyde (carcinogène), éthylène-glycol (antifreeze), Néomycine (DNA polymerase inhibitor), Streptomycine (antibiotique), etc. Sur le marché, apparaissent les premiers vaccins sans mercure. Il est donc très important de vous renseigner sur la composition des vaccins. […]

LE PLOMB (Pb )Histoire

Les Romains et le saturnisme : l’intoxication par le plomb est connue depuis l’Antiquité ! L’analyse des os des victimes d’une éruption (en 79 après J.-C.) du Vésuve à Herculanum, près de Pompéi, a montré qu’ils contenaient du plomb. Le plomb était très utilisé par les Romains, qui s’en servaient pour leurs ustensiles de cuisine. A l’époque gallo-romaine, l’Orge, l’Yvette et la Bièvre alimentaient en eau les habitations de Lutèce par des canalisations de terre cuite ou de plomb. D’ailleurs, certains historiens rendent le saturnisme responsable de la décadence de l’Empire de Rome.

De nos jours, on trouve toujours du plomb dans l’eau de nos robinets. La teneur en plomb maximale tolérée dans l’eau potable est de 50 µg/l dans l’eau destinée à la consommation. Afin de protéger ces enfants, l’OMS préconise un taux de plomb de 10 µg/l. l’Europe va être amenée à remplacer ses canalisations de distribution d’eau en plomb (directives européennes).

Quelques chiffres à propos de saturnisme des enfants :

En France 150 000 à 200 000 enfants seraient exposés au risque du saturnisme lié à l’habitat vétuste, dont 50 000 à 60 000 environ seraient intoxiqués avec une plombémie trop élevée (selon les estimations du ministère français de la Santé).

Parmi 13 400 enfants intoxiqués, 32% avaient un taux de plomb supérieur à 100 µg par litre de sang et 5% plus de 250 µg (d’après l’AFP Sciences n° 1111, du 4 décembre 1997).

Certaines peintures contiennent du plomb : celles de couleur orange et jaune contiennent du plomb ; la couleur blanche est fabriquée à partir de céruse (carbonate de plomb), zinc et titane.

D’ailleurs, certains artistes peintres souffraient de troubles de la vision et certains de démence…

Du plomb dans l’air : entre 1945 et 1971, chaque année entre 165 000 et 275 000 tonnes de poussières de plomb sortaient des pots d’échappement des automobiles américaines. Combien en plus sortaient des voitures en Europe…. ? Et dans le monde… ? Et des avions … ? on peut donc aisément imaginer les dégâts que l’on a fait simplement avec cela jusqu’à ce qu’on ait retiré le plomb des carburants. La source du plomb à elle seule a coûté des millions chaque année, que ce soit à la France, à l’Autriche, à la Suisse et aux autres pays, au moins 2% de leur budget national, uniquement pour soigner les maladies dues à leur pollution automobile !

NB : Fumer augmente de 25% l’absorption de plomb et de cadmium.

Une cigarette détruit 25 µg de vitamine C.

Sources possibles de plomb Effets sur la santé
Gaz de voitures Anémie
Peintures à base de plomb Colique
Pollution dûe aux fonderies Fatigue
Conduites d’eau en plomb Convulsions
Eau du robinet Hyperkinésie
Piles et accumulateurs au plomb psychose

LE CADMIUM (Cd) Histoire

Cet élément était autrefois extrait de la cadmie (calamine) dans la cité grecque de Cadmos, près de Thèbes, d’où son nom. Pontin l’y découvrit en 1808, et il fut préparé par F. Stromeyer en 1817. L’oxyde de cadmium, jaune brun, est usité dans la décoration des porcelaines. Le sulfure de cadmium, jaune clair, est employé en peinture et en caoutchouterie. L’iodure de cadmium sert en photographie à sensibiliser les plaques. Le cadmium entre dans la composition de nombreux alliages pour les soudures, brasures, et sert à la fabrication de certaines batteries. Mais ses principales utilisations et celles de ses composés concernent les revêtements anticorrosion (appliqué en couche mince sur l’acier – cadmiage, le cadmium le protège contre la corrosion, en particulier saline). Ses vapeurs et ses sels sont très toxiques ; il ne doit pas entrer en contact avec les matières alimentaires.

AUTRES METAUX TRACES TOXIQUES

Rappel : de nombreux métaux, qui peuvent empoisonner l’organisme selon la dose, n’appartiennent pas au groupe historique des métaux lourds mais méritent leur place dans ce dossier dédié à la désintoxication. Nous n’en citerons que deux à titre d’exemple, le titane et l’aluminium mais d’autres, comme l’argent, le cuivre, le bismuth… vont également devenir toxiques selon les doses et déclencher des pathologies graves, d’autant plus que ce sont des poisons cumulatifs.

L’ALUMINIUM (Al) Histoire

En 1807, Guyton de Morveau baptise aluminium le métal contenu dans l’alun et en 1859 Henri Sainte Claire Deville met au point le procédé industriel de son isolement. L’aluminium pénètre dans les cuisines, d’abord avec les casseroles, dès le début du XXe siècle, puis avec le « papier aluminium ». Aujourd’hui, il est de plus en plus utilisé pour les emballages alimentaires, pour l’alimentation (conservateur), pour des médicaments et la cosmétique. L’aluminium pénètre dans le sang en se combinant à la transferrine à la place du fer et conduit progressivement les cellules à la nécrose. Dans des conditions particulières (chez des dialysés), on peut observer une neurotoxique dégénérative proche de la maladie d’Alzheimer.

Sources possibles de cadmium Effets sur la santé
Fonderies de zinc, plomb et cuivre Lésions rénales
Eau de boisson Artériosclérose
Revêtements de cadmium galvanisé Bronchite chronique
Particules de pneu Emphysème
Farine blanche Ostéomalacie
Casseroles émaillées Cancer broncho pulmonaire
Bonbons et charcuterie
Incinération de caoutchouc,
De plastique et de colorants
Café instantané
Et boissons au cola
Huîtres
Huile de moteur
Et gaz d’échappement
Engrais phophatés
Produits à polir l’argenterie
cigarettes

Sources d’intoxication

- Par l’oxydation des aliments dans les emballages en aluminium (barquettes, contenants et capsules, feuille d’aluminium – attention dans un plat en inox, par exemple, il se produit un « effet électrique » et donc un passage d’ions aluminium dans l’aliment), dans les casseroles et autres ustensiles, surtout si le contenu est acide ou salé ; par les produits cosmétiques (anti-transpirants et crèmes) qui pénètrent par la peau ; par les médicaments (beaucoup de pansements gastriques…)

- Par les vaccins : la plupart (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio, hépatite A et B, etc.) contiennent de l’hydroxyde d’aluminium, correspondant à un apport global en ions aluminium de l’ordre de 1 250 µg par dose. Ce poison est inoculé à travers tous les filtres physiologiques ! Avant un an, un bébé normalement vacciné reçoit au moins 8 000 µg d’aluminium ! Par ailleurs, l’aluminium a très récemment été incriminé par la Professeur Gherardi de l’hôpital Henri Mondor dans la myofasciite à macrophages, pathologie nouvelle de l’adulte mais pouvant également toucher l’enfant et secondaire à des vaccinations.

[…]

LE TITANE Ti

Bien qu’il ait été découvert en 1791 par W. Gregor, et indépendamment en 1795 par M. Klaproth, le titane n’a pris de l’importance qu’à partir de 1946, date à laquelle on trouva un procédé de production à l’échelle industrielle. Dans le domaine médical il est très usité pour les applications orthopédiques, tête fémorales, implants dentaires, comme véhicule de stabilisation dans les crèmes dermatologiques.

Le titane a remplacé le plomb dans les peintures. On l’emploie pour blanchir les crépis de murs, revêtements des poêles, de cuisine, dans les dentifrices pour blanchir les dents. Il remplace le zinc depuis quinze ans pour recouvrir les comprimés pharmaceutiques et alimentaires. Il est utilisé comme implant dentaire. Il est classifié comme conservateur E171.

De nouvelles études mettent en évidence des soupçons quant à son innocuité. Aujourd’hui on peut voir que le titane est conducteur de microcourants électriques dans la milieu buccal, créant ainsi une microgalvanisation. Détectable par le test Mélissa.

SOURCES D’INTOXICATION

L’eau : elle est de plus en plus contaminée dans les nappes phréatiques, les rivières et même dans les sols, qu’ils soient cultivés (contamination par les pesticides et engrais), ou aménagés à des fins esthétiques (golfs).

Les aliments : depuis ces cinquante dernières années, les aliments sont « dénaturés » d’une façon drastique. Leurs modifications sont trop rapides pour le corps humain et la nature ne peut pas s’adapter. Ils sont modifiés génétiquement – des gènes d’autres espèces y sont introduits. Ils sont irradiés, colorés aromatisés et préservés artificiellement, fractionnés, surchauffés, transformés chimiquement, forcés dans des climats non propices, etc. Nous oublions que nous sommes le résultat de notre évolution échelonnée sur plusieurs millions d’années. Nous avons évolué au rythme de notre environnement. Maintenant, nous avons changé l’environnement, mais notre corps ne peut suivre et reconnaître toutes ces molécules étrangères. Résultat : nous vivons plus longtemps… malades ! Ces aliments chimiques et modifiés ont des conséquences dramatiques sur l’être humain.

Additifs : Saviez-vous que 34 colorants sont autorisés dans la transformation des aliments ? L’étiquette indique uniquement les couleurs mais pas leur toxicité. Plus de 1500 arômes sont permis dans les aliments. Et il existe plus de 10 000 additifs alimentaires dans le monde !

Irradiations : nos aliments sont irradiés ! Ils ne sont pas radioactifs, mais les structures moléculaires changent et ils sont des sources de radicaux libres ; ils provoquent de plus des mutations sur certaines bactéries et virus devenant résistants aux irradiations.

Les pesticides : jusqu’à très récemment, la majorité d’entre eux n’étaient pas étudiés sur le plan de la toxicité avant d’être commercialisés et étaient considérés comme inoffensifs jusqu’à preuve du contraire ! Les normes européennes ont changé cet état de fait.



LES EFFETS DE L’INTOXICATION SUR LES ENFANTS

On peut dire que les enfants intoxiqués à un ou plusieurs métaux lourds habitent tous « dans le même immeuble » mais à des étages différents. Au rez-de-chaussée se trouvent les enfants simplement dyslexiques et, aux étages supérieurs, se trouvent différentes pathologies aggravées jusqu’à l’autisme le plus profond, avec perte de langage. Tous ces enfants ont en commun leur intelligence, leurs angoisses, leur hypo ou hyperactivité, leurs difficultés d’apprentissage, leurs frustrations, leurs colères. Pour certains s’ajoutent la stéréotypie (tics et troubles obsessionnels du comportement), le renfermement dans diverses formes d’autisme, avec ou sans langage, auto-mutilateur ou non, avec ou sans crises d’épilepsie. Et tout cela est dû bien souvent à des sensibilités ou des intolérances cachées, vraies bombes à retardement. Il en va évidemment de même pour les adultes…



L’IMPORTANCE DE L’ALIMENTATION

L’alimentation est notre bouée de sauvetage, elle nous permet avant tout de vivre mais aussi de nous désintoxiquer, de rééquilibrer notre organisme, de nous refaire une santé. Le changement alimentaire doit être individualisé et personnalisé et surtout en harmonie avec notre capital enzymatique encore en état de marche.

D’ailleurs, l’un supportera tel produit, tel aliment, mais pas un autre. L’un sera intolérant au lait et ses dérivés (caséine), au gluten et ses dérivés, un autre le sera aux pommes, ou au sucre, ou encore au lait de soja, aux œufs, aux bananes, etc., voire à tous ces aliments en même temps ! C’est quelquefois une intolérance globale à des aliments de base qui seront mal métabolisés et transformés en toxines pour l’organisme.

La prise de compléments alimentaires est importante et indispensable pour que l’organisme ne manque pas des principaux oligo-éléments et minéraux (calcium, magnésium, etc.), vitamines (A, B, D, E) et huiles essentielles (série oméga-3 et DHA indispensables pour les membranes cellulaires et pour la myéline, etc.) et pour que l’organisme puisse s’épanouir et fonctionner correctement.

Les enzymes digestives

Chaque individu réagit différemment d’après son propre héritage génétique, et chaque personne réagit également différemment devant les blocages enzymatiques dus à sa propre intoxication, au cocktail des métaux logés dans les cellules des différents organes.

Ainsi, certaines personnes déclencheront des pathologies différentes, et à des degrés différents, comme la sclérose en plaques, la dépression, l’hyperactivité, la schizophrénie (violence), la maladie d’Alzheimer, la démyélinisation (même infantile) et autres pathologies dégénératives. Peut-être aussi divers cancers qu’on est encore loin de soupçonner (ainsi que les maladies cardio-vasculaires) lorsque le système des acides gras poly-insaturés est touché et lorsque la série des enzymes principales de désaturation (delta-4, 5 et 6-désaturases) n’arrive plus à transformer et à métaboliser les huiles et les graisses saturées en acides gras essentiels indispensables pour les cellules (gaines des nerfs, rétine des yeux, prostaglandines, cerveau, neurotransmetteurs).

La delta-6-désaturase est l’une des principales enzymes permettant la transformation des acides gras. Son action permet de générer des acides gras poly-insaturés essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Nous constatons dans certaines maladies dégénératives, comme la sclérose en plaques ou les maladies cardio-vasculaires, que son dysfonctionnement est souvent présent et mis en évidence par des analyses des acides gras membranaires ou érythrocytaires (globules rouges) de la fraction phospholipidique.

Les métaux lourds perturbent la flore intestinale

Les déstabilisateurs majeurs de la flore intestinale sont : les métaux lourds, les changements d’alimentation, les thérapies aux antibiotiques, corticoïdes, chimiothérapies, les parasitoses et mycoses, immunosuppresseurs ou laxatifs, les traitements chirurgicaux du tube digestif, ainsi que les épisodes diarrhéiques dus à la non-assimilation de la nourriture, dont les métaux lourds présents dans l’organisme bloquent le système enzymatique.

Des conséquences indirectes et chroniques sont : inflammation intestinale, colopathies fonctionnelles, troubles de la perméabilité intestinale reliés à la malabsorption ou aux infections par manque d’effet barrière, mauvaise haleine, affaiblissement des cheveux, des ongles et de la peau (carences nutritionnelles), affaiblissement du système immunitaire, élévation du taux de cholestérol, dégradation du terrain arthritique installation d’hôtes indésirables (Candida, vers, etc.), pathologies auto-immunes (thyroïdite, Crohn, etc.).

GROSSESSE : RISQUES ET CONSEILS

Lorsque la mère possède des métaux lourds dans son organisme, elle intoxique involontairement le fœtus par transfert placentaire. De génération en génération, l’accumulation devient de plus en plus importante et dangereuse pour l’organisme du futur bébé.

Certaines bactéries présentes dans le système buccal sont capables de « méthyler » le mercure (c’est-à-dire lui adjoindre un groupe méthyl, CH3, formant un cation méthylmercurique) et donc de le rendre organique et soluble.

Il est démontré que les amalgames dentaires de la future mère, si elle en possède, libèrent une certaine quantité de vapeur mercurielle, qui est inhalée et rejoint le courant sanguin. Une partie traverse alors le placenta et pénètre dans le fœtus en développement, qui prend les bons mais aussi les mauvais éléments du métabolisme de la mère (le fœtus joue le rôle de poubelle car le corps de la mère se débarrasse ainsi de ses substances toxiques).

Sous sa forme méthylée (donc organique), le mercure est beaucoup plus dangereux car il devient très soluble dans les matières grasses (ainsi il est même mieux stocké), peut passer dans le fœtus et même traverser la barrière hémato-encéphalite pour se loger dans le cerveau.

Nous avons reçu dans notre association la visite d’une personne qui chiffrait 1 154 µg/m³ de vapeur de mercure après 10 minutes de mastication d’un chewing-gum, soit 23 fois la dose maximale tolérée ! Dix fois la dose, voire plus, est chose courante dans la population… A titre de comparaison, la loi exige la fermeture d’un local public à partir de 50 µg/m³ !

Le transfert de mercure de la mère au fœtus est aujourd’hui la première cause de l’intoxication aux métaux lourds des enfants.

Par conséquent, pendant votre grossesse, surveillez votre alimentation et évitez tout aliment contenant des métaux lourds (voir plus haut). Evitez également de prendre des médicaments et, si cela est indispensable, contrôlez bien le contenu de ceux-ci.

Il est temps d’informer les futurs parents sur les possibilités de préparer leur organisme pour un nettoyage préventif des métaux lourds.

Méthodes qui devraient être instaurées d’urgence devant l’ampleur des maladies et des troubles chez les nourrissons :

- Analyse des métaux lourds : il existe des analyses pour détecter la présence de métaux lourds dans les tissus ; par contre, la présence de mercure est très difficile à détecter si le contact a eu lieu depuis trois mois ou plus.

Même avec la prise d’un chélateur (substances capables de déloger les métaux lourds du corps), l’analyse de selles ne va pas nécessairement indiquer la présence de mercure.

- Analyses de cheveux, d’urine et de selles : une analyse de cheveux peut indiquer la présence de métaux lourds mais pas la présence de mercure si l’exposition date de plus de trois mois. Par contre, cette même analyse indique l’équilibre des minéraux pour mieux individualiser les besoins nutritifs de l’individu. Les analyses d’urine et de selles sont utilisées pour mesurer le taux d’élimination des métaux.

L’excrétion du mercure se fait principalement par les selles. Pour cette raison, il est préférable d’utiliser l’analyse de selles pour mieux suivre la chélation du mercure l’absence, ou la présence en bas des limites, de mercure dans l’urine ou les cheveux n’est pas pour autant un indicateur de l’absence de mercure dans les tissus.

L’analyse d’urine, comme l’analyse de cheveux, est utilisée pour s’assurer de l’équilibre des minéraux et aussi pour vérifier l’état des reins pendant la chélation.

LA CHELATION : ELIMINER LES METAUX LOURDS

Avant d’entreprendre un traitement de chélation des étaux lourds, il convient en premier lieu de s’assurer, au moyen de tests divers, si l’on est oui ou non intoxiqué. Si la réponse est oui, il faudra d’abord engager une réforme alimentaire spécifique, débarrassée de tout aliment ou agent toxique et ensuite, le cas échéant, se faire retirer, par un dentiste spécialement formé pour cela, ses amalgames dentaires, source majeurs d’intoxication de l’organisme par le mercure. Ensuite seulement peut commencer la chélation proprement dite. Elle sera accompagnée d’une prise de compléments et minéraux ciblés pour reconstituer rapidement eu état optimal de santé et d’un suivi médical.

Il n’existe pas un seul et unique protocole universel pour faire la chélation du mercure et autres métaux lourds. Pour cette raison, il faut porter une attention particulière à l’état de la flore intestinale. Une fois de plus, l’approche globale est nécessaire pour bien comprendre le problème et viser la meilleure solution face à l’agression que constitue la chélation. Parce que la chélation est une insulte massive, elle chélate aussi tous les bons minéraux.

1-Tests pour détecter l’intoxication par le mercure

L’empoisonnement par la plupart des métaux lourds est facilement détectable par des analyses sanguines. Par exemple, si une personne a du plomb détectable dans le corps, elle aura aussi une certaine quantité de plomb détectable dans le sang. En fait, l’étalon pour la détection d’un empoisonnement par la plupart des métaux traces est l’analyse du contenu intracellulaire à partir des globules rouges. Les niveaux de métaux traces dans les cheveux et l’urine reflètent généralement ceux du sang.

Se débarrasser de la plupart des métaux traces, tels que le plomb, au moyen d’agents chélateurs, n’est pas difficile et la fréquence, ainsi que la quantité donnée (posologie) n’affectent pas le résultat du traitement. En effet, la plupart des métaux traces se répartissent dans le corps en un équilibre relativement égal entre leurs sites de stockage préférés et le courant sanguin.

Ce n’est pas le cas du mercure. Après une exposition, on n’en trouve un niveau détectable dans le sang que pendant une courte durée, de l’ordre de quelques semaines à quelques mois, parce que le mercure, à moins qu’il ne soit éliminé, se lie rapidement aux enzymes par le groupe soufré (thiol) des cystéines, acides aminés (également présents dans de très nombreuses protéines) qui « aimantent » littéralement le mercure et les métaux traces en général. Cette liaison peut devenir covalente, donc très forte, si la cystéine réagit avec du méthyl-mercure ou de l’éthyl-mercure.

Ainsi, si un certain laps de temps s’est écoulé après une importante exposition au mercure, on détectera peu, si ce n’est pas du tout, de mercure dans le sang, l’urine ou les cheveux.

La seule façon de détecter directement le niveau mercuriel présent dans le foie, les reins, l’appareil gastro-intestinal et le cerveau passe par la biopsie de ces organes. Cette procédure n’est ni faisable ni recommandée.

A côté de cela, la véritable question n’est pas de savoir combien il y a de mercure, mais à quel point le patient est réellement intoxiqué par le mercure. Aucune personne, même la plus intoxiquée au mercure, ne présente simultanément toutes ces anomalies.

Certains signes de toxicité mercurielle affectant le cerveau et le système immunitaire peuvent être trouvés à l’examen physique. En voici ci-dessous, parmi beaucoup d’autres anomalies, une liste partielle :

-pupilles dilatées,

-transpiration des pieds et des mains,

-réflexes pathologiques – généralement réflexes de Babinski,

-saccades très rapides des genoux,

-légère ésotropie,

-éruptions, eczéma,

-rythme cardiaque élevé.

A cause de la cinétique du mercure dans le corps, on n’observe pas de taux mercuriels élevés dans les cheveux, le sang, les globules rouges ou les urines, à moins que l’exposition au mercure ait été récente.

Un « test de mobilisation » (compte rendu chiffré de la chélation) utilisant n’importe quel médicament chélateur n’a aucune utilité médicale, sauf s’il est nécessaire pour convaincre une compagnie d’assurance de payer le traitement. Et certaines compagnies d’assurance refuseront de payer le traitement, même si le test est « positif ».

Un test de mobilisation montre simplement que le sujet excrète du mercure et la quantité excrétée, sauf si elle est très importante, ne sert en rien à prouver l’intoxication.

De plus, même ceux qui excrètent très peu de mercure en réponse à une mobilisation, peuvent être très intoxiqués par le mercure Leur mercure peut être si fortement lié à différents systèmes enzymatiques, par liaison covalente dans différents organes, que seule une très petite quantité sera chélatée (délogée) pendant la courte période du test de mobilisation.

Très souvent, on trouve des taux élevés d’oligo-éléments dans le sang et les cheveux chez les personnes intoxiquées au mercure.

Pour un praticien non expérimenté, l’intoxication aux métaux lourds pourrait signifier que le patient est en bonne santé. Il n’en est rien, car le mercure et les autres métaux toxiques chassent les oligo-éléments (appelés aussi cofacteurs), indispensables au fonctionnement des enzymes. Ces éléments chassés des cellules n’ont plus d’utilité (ou très peu) car le mercure a pris leur place.

Il vaut mieux, et de loin, se fier aux signes trouvés à l’examen physique et aux anomalies d’analyses (coproporphyrines, acides gras et minéraux membranaires ou érythrocytaires par exemple) pour un diagnostic correct.

2-Avant la chélation :

le nettoyage alimentaire

Pour être optimal, le changement alimentaire doit inclure des combinaisons alimentaires individualisées selon l’âge, le sexe, l’activité physique, l’état de santé, etc.

Si, en plus, la personne écarte de son alimentation les pesticides et toutes les molécules de synthèse (colorants, arômes, agents de conservation, etc.) la chélation sera plus efficace, puisqu’elle se concentrera sur les vieilles toxines au lieu de devoir travailler en même temps avec de nouvelles toxines.

Les organes d’excrétion sont la peau, les poumons, les reins et l’intestin. Le foie a un rôle primordial puisqu’il métabolise toutes les toxines. Plus la personne est intoxiquée, plus le foie est touché.

Avent de relâcher (par chélation une charge de métaux lourds, il faut s’assurer qu’ils ne sont pas simplement mis en circulation et qu’ils ne changent pas tout simplement de place ! Il faut s’assurer aussi que tous les organes d’élimination sont opérationnels.

Ce nettoyage alimentaire est indispensable pour préparer l’organisme à mieux se défendre contre l’arrivée massive des métaux traces dans les émonctoires provoquée par la dépose, le cas échéant, des amalgames dentaires et au traitement de chélation si vous avez décidé de l’entreprendre.



3-la dépose des amalgames dentaires

La dépose des amalgames doit se faire seulement chez un dentiste spécialement équipé, pour ce travail délicat, d’une digue de caoutchouc et d’un masque spécifique de protection – pour ne pas vous « larguer » du mercure ou tout autre métal dans l’organisme pendant le travail dentaire. D’autre part vous prendrez, en plus du charbon, avant et après la dépose, du sélénium afin que votre foie ne reçoive pas de choc qui, quelques jours plus tard, ferait empirer vos symptômes sans que vous ne pensiez un seul instant que tout cela vienne de votre dentiste !



4-la chélation proprement dite

les chélateurs chimiques les plus courants sont le DMSA, le DMPS et l’EDTA.

Les reins sont rapidement agressés si la chélation n’est pas bien suivie. Il est impératif d’apporter un supplément de minéraux les jours suivant la chélation et de mettre l’accent sur les minéraux qui manquent le plus, particulièrement le zinc, indispensable à la synthèse des enzymes digestives. La chélation des métaux avec l’EDTA, le DMSA et le DMPS s’étale sur une longue durée. Il est recommandé d’utiliser de la vitamine C à forte dose, du glutathion et de l’acide lipoïque, trois excellents neutralisateurs de tous les radicaux libres. La mélatonine est recommandée pour les adultes, quoique des spécialistes de l’autisme et autres troubles du développement chez l’enfant l’utilisent aussi avec beaucoup de succès sur de jeunes enfants.

Le citrate de potassium est un autre chélateur, utilisé comme supplément alimentaire pour corriger certains problèmes de santé (système nerveux, rythme cardiaque, maladie cardio-vasculaire, pression sanguine, sécrétions hormonales, contractions musculaires, prévention pour l’attaque cérébrale, etc.). il est aussi un agent alcalinisant (contrôleur du pH).

Il ne faut pas oublier la chélation orale naturelle. La médecine orthomoléculaire a une longue liste de suppléments et de plantes chélatrices et captrices de radicaux libres.



LA JEUNESSE N’EST PAS FAITE POUR SOUFFRIR

Nous, parents, qui souffrons pour notre enfant qui fait preuve de violence, qui a des problèmes scolaires, de concentration et qui nous pousse à bout, aidons-le ! Offrons-lui cette chance de le soigner !

Grâce aux analyses spécifiques, au changement alimentaire individualisé et aux compléments alimentaires et huiles essentielles, nous pouvons le désintoxiquer afin de rétablir son métabolisme pour que ses neurotransmetteurs fonctionnent bien et assurent parfaitement la transmission des informations et la liaison entre les cellules.

Mettons tout en œuvre pour qu’il ait une belle jeunesse, qu’il devienne un adulte sain, sans problèmes sexuels liés aux stéroïdes (hormones sexuelles) ou à la libido, qu’il soit bien dans sa peau, ni dépressif ni violent (verbalement et/ou physiquement), qu’il ait une vie privée et professionnelle active, au lieu d’être d’une part rejeté par certains et, d’autre part, à la charge de la société.

Je souhaite à tous les parents de voir comment on peut métamorphoser son enfant, avoir une autre vie faite de douceur, de plaisirs dans les échanges, de rires et non de cris et de violence avec des enfants frustrés et malheureux, voire enfermés en institution sous médicaments psychotropes qui leur gâchent et cachent leur vraie personnalité.

Nous pouvons évidemment nous limiter à une psychothérapie ou à une thérapie qui pourrait l’aider à vivre avec ce « mal être ». Mais pourquoi ne pas lui donner plus : un traitement qui va à la source de ses vrais problèmes ?

Nous avons finalement tout en main pour sauver nos enfants et nous adultes mais in ne faut rien entreprendre sans que cela n’ait été minutieusement préparé au préalable.

Tout d’abord, trouver un médecin ou thérapeute qui puisse établir la liste d’analyses à faire. Ensuite seulement, après un diagnostic précis, si une intoxication aux métaux lourds est évidente, entreprendre les démarches, comme décrit plus haut, pour leur chélation, en parallèle avec un changement alimentaire et une minéralisation adaptés aux besoins. [edit]--Message edité par manon le 200


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manu
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Message par manu »

j'ai pas encore tout lu, mais c'est super intéressant,
bravo Manon pour ce travail énorme.


alimentation et spondylarthrite: le site de MANU

Attention malheureusement Manu s'est fait hacké son site qui était pourtant super intéressant , dès que l'on clique sur le lien , un téléchargement s'opère , ne donc pas tenté de l'ouvrir , allez plutôt sur son blog http://alimentation.canalblog.com/

Manon
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ulricha
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Message par ulricha »

Quel puit de science cette Manon !!!! Et quelle vie !!!!
je t'admire :love:
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christinej.
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Message par christinej. »

La chélation des métaux lourds peut se faire par la prise de gélules d'huile de requin ou de chimère (poisson des mers froides encore + concentré).
Un de mes amis de 55 ans a vu sa tumeur de la prostate involuer (diminuer) avec 18 mois de régime Seignalet + ces gélules.
La lésion a ensuite été brûlée par laser. Il n'a + rien.


A bientôt!
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manon
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Message par manon »

Merci de ce renseignement Christinej.Est ce que tu aurais un labo à nous conseiller car le problème est de trouver des gélules en conformité avec le régime, sans additifs sans gluten, sans lactose.
Merci d'avance Manon


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christinej.
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Message par christinej. »

Chère Manon,
Merci pour ton message direct pour post anniversaire, mais 1 antispam (désactivé maintenant) m'a empêché de répondre directement.
En ce qui concerne le labo que tu me demandes, ce produit m'a été prescrit, non pas par Seignalet mais par mon ex-mari (pharmacien).
Ds le doute, j'ai envoyé un message privé au Pr Petzouille pour être sûre qu'il est conforme, mais je n'ai pas encore de réponse. Donc j'attends. [img]smile/mad.gif[/img]Biz


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christinej.
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Message par christinej. »

Manon,
Je me retrouve ce matin avec un dessin d'une charmante petite maison sur mon pointeur. Mais, souffrant d'une difficulté motrice à la main droite, je ne peux plus cliquer avec précision ni prévisualiser le post. Donc, je ne suis pas en colère (smilie du post précédent!). Je voulais juste te saluer. [img]smile/mad.gif[/img] Peut-on désactiver la maison sur le pointeur personnellement?.Biz.


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manon
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Message par manon »

Je le retire illico presto ;)


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Message par christinej. »

Merci et désolée!! C'était très mignon mais trop difficile pour moi. Bon Dimanche! :hello: Bises. :love:


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Message par christinej. »

Bonjour à tous, ;)
Personnellement, pour la chélation des métaux lourds, dans le cadre dela sclérose en plaques, je prends une gélule matin et soir d'Alkym fort laboratoire Exopharm en pharmacie (demander conseil à son médecin ou pharmacien).
Passez une bonne journée! :hello:
Christinej.


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Message par marsouin »

salut christine,

etant moi meme sep depuis peu je suis curieux de tout.
comment as tu su qu'il fallait te d esintoxiquer des metaux lourds. est ce un medecin ou de ta propre intitiative.
j'en suis a mon 5eme rhumato et mon 1 neuro et deja ils sont contre l'approche d'un regime particulier.

peux tu me faire part de ton experience?
je vois que tu souffres en ce moment alors je te souhaite de retrouver tres vite une meilleure sante.

bon courage a toi/t hierry

@++


cath
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Message par cath »

de chez Nutergia na!


cath
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Message par cath »

y'a eu un probleme:je reprends: mon medecin m'a recommandé Biotaurine de chez Nutergia...


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cocotte
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Message par cocotte »

La chlorelle, connaissez-vous?
A base d'algues, la chlorelle est riche en protéines, en vitamines (notamment en anti-oxydants comme les vitamines A,C et E) et en chlorophylle, qui améliore l'oxygénation du sang. Mais, son principal pouvoir en matière de détox lui vient de son aptitude à se lier à certaines toxines. Des chercheurs japonais ont démontré que la prise de chlorelle pouvait multiplier par 10 l'excrétion de cadmium (un métal lourd présent dans la terre, que l'on absorbe en fumant, même de manière passive). L'efficacité de la chlorelle contre le plomb, le mercure et divers pollluants chimiques a aussi été démontréé. Et elle pourait avoir des propriétés comparables à celles du cresson dans la détoxication de différents ingrédients nocifs de la cigarette.
Quelqu'un en a déjà pris?
Bisous.
Cocotte.
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ulricha
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Message par ulricha »

J'en avais fait une cure suite à un déplombage .Acheté en magasin bio ,mieux vaut acheter une grosse boîte question prix ,surtout qu'il faut en prendre environ 8 à 10 par jour .Si ma mémoire est bonne !!!
biz Image


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