Noezic,
Pour l'association des mots ''pompiers'' et ''jeunes et beaux'', je constate qu'il n'y a pas que mes collègues femmes qui font le rapprochement....
Par contre ''prendre les jambes à mon cou''.....ça m'est arrivé, il y a environ deux ans. Je vous préviens, vous allez rire de moi.
Attention, j'explique :
Nous les mecs, quand on est en groupe et qu'on parle des femmes, c'est avec élégance et romantisme ; par exemple : ''as-tu vu le bombé de ses narines ; la rondeur des ses lobes d'oreilles, ..... ?'' ou alors quand une représentante de la gent féminine promène son chien, on admire l'animal ''belle bête, jolie démarche, envie de la caresser,....''
En fait, cette délicatesse commune est typique des hommes, on est des poètes et des romantiques, pas vrai les mecs ?
:anged:
Il y a environ deux-trois ans ,j'ai découvert la choquante mentalité des femmes. Attention, les copains, zallez être choqués.
Je vais à la photoco ''pieuse'', je vois plusieurs petits groupes de collègues femmes, ça cause.
Suite à une création de poste, un collègue va nous être prochainement affecté ; une pièce est libérée et prête pour servir de bureau. Il ne manque que deux armoires pour classer les dossiers.
Le Directeur de l'époque autorise ceux qui le souhaitent à occuper ce bureau à deux places. Les nouveaux arrivés prendront les places laissées vacantes. La secrétaire propose aux personnes intéressées d'occuper le bureau, d'emmener leurs armoires, elle en commandera d'autres dès que possible.
Deux collègues envisagent de se mettre ensemble, elles gèrent le même secteur, ça leur sera plus facile de communiquer.
J'entends des placards qui crissent sur le lino. Un ''c'est lourd'' et deux jolies voix qui m'appellent.
Rambo arrive, lève un côté de l'armoire, fait quelques pas en arrière puis entend un vloum, c'est l'autre côté du meuble qui vient de toucher le sol.
Je regarde mes collègues, gênées et épuisées. Je souris, dis un ''c'est pas grave'', j'ouvre les placards, les vide des planches intérieures et descends au sous-sol chercher deux grands cartons.
Je pose les cartons sous une des armoires et, seul, je déplace en faisant glisser le plus possible les deux armoires jusqu'à leur bureau de destination. Il fait chaud, j'ôte mon gilet et suis en tee-shirt.
Tout est fini, c'est à dire : les armoires sont positionnées, les planches sont posées, les cartons de dossiers sont sur les bureaux pour être rangées, les chaises de bureaux sont permutées. Je transpire un peu, je suis un peu ''plein de poussière'' et je me dis que c'est le moment d'aller dans la petite salle de réunion d'à côté, pour revisser un pied de table (je devais le faire depuis 2-3 jours). Détail important, je dois passer par le bureau du Directeur, qui est absent, car la porte d'accès directe est fermée à clé.
Je constate que les 4 pieds sont mal vissés et je m'y mets. Pendant que je tourne les vis, j'entends les collègues qui parlent entre elles, elles sont contentes. Puis elles disent que je suis gentil et serviable, c'est sympa d'entendre dire du bien de soi quand les gens savent pas que vous êtes dans un bureau à côté.
Alors, j'écoute en faisant le moins de bruit possible.
Puis ça parle de la couleur de mes yeux : bleu ciel quand je souris et bleu métallique la dernière fois quand j'ai dû descendre pour demander à un Monsieur de sortir du service.
J'apprends que depuis mon divorce je ne m'ennuie pas ; normal , le social il y a plus de femmes que d'hommes. J'ai maigri, ça me va bien. Puis, j'entends qu'on parle de mes épaules, de mes gros bras, de mes mouvements de hanches quand je déplaçais les armoires (et aussi un peu plus bas).
J'essaie de me concentrer sur les dernières vis, j'avoue que je me sens flatté mais un peu gêné. Il y en a une qui critique mon petit ventre rond ; une autre le trouve mignon et confortable, petits rires gras.
ça y est, tout est vissé, je sors discrètement du bureau, passe par le bureau de Direction, file dans mon bureau.
Et médite, car je découvre que la gent féminine....
Au fait, un nouveau collègue aux yeux bleus, qui est plus jeune, moins de ventre,... est arrivé. Il a beau être sympa, va falloir que j'essaie de le faire tomber dans les escaliers.