Voici un article intéressant d'Hélène Baribeau, nutritonniste, adapté à la sauce Nestor
Attention aux aliments «oxydants»!
Quels sont les « oxydants » dans notre alimentation?
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Que sont les « oxydants »?
Précisons d’abord qu’« oxydants » est synonyme de « radicaux libres ». Les radicaux libres sont des atomes ou des fragments de molécules instables. Ces molécules sont instables parce qu'elles ont cédé un ou plusieurs ions / électrons. Elles se sont fait chiper / voler en quelque sorte un électron. Cet électron libre menace l'équilibre / l'homéostasie lorsqu'ils sont en excès.
Entendons-nous bien : Une oxydation normale est gérable pour l'organisme lorsque le métabolisme du corps n'est pas surchargé…Mais le résultat engendré par un excès de radicaux libres, lorsqu'ils ne sont pas neutralisés par des antioxydants déstabilise les molécules voisines, entraînant ainsi une réaction en chaîne qui aboutit à des destructions sur le plan cellulaire.
*) Effets délétères des peuvent avoir des effets positifs, négatifs ou nuls.
Les électrons non appariés rendent les radicaux libres très réactifs chimiquement; ces radicaux libres réactifs sont connus pour provoquer des maladies dégénératives et des cancers.
*) Effets négatifs des « oxydants »
Les « oxydants » peuvent endommager une quantité considérable de cellules en s’attaquant tout particulièrement à leurs membranes qui, tout comme le beurre, sont riches en lipides et peuvent rancir. La réaction en chaîne initiée par les radicaux libres laisse derrière elle un bilan désastreux. Sous l’effet des radicaux libres, les éléments du tissu conjonctif (collagène, élastine, acide hyaluronique) durcissent radicaux libres
Les radicaux libres sont des atomes, molécules ou ions avec des électrons non appariés sur sa couche externe, les radicaux libres comme du vieux caoutchouc, ce qui conduit à la sclérose et la fibrose (rides), indices de vieillissement. Le mauvais cholestérol s’oxyde dans les artères, ce qui contribue à l’athérosclérose.
Les membranes cellulaires oxydées entraînent inflammation et allergies. Les « oxydants » et leurs dérivés peuvent altérer le programme de la cellule. Si ce sont les gènes responsables de la division cellulaire qui sont touchés, un cancer peut être initié. L’oxydation des protéines du cristallin peut conduire à la cataracte. Le stress oxydatif serait aussi un facteur contribuant aux maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, sclérose amyotrophique latérale).
*) D’où proviennent les radicaux libres?
Ils sont dérivés en grande partie de processus métaboliques et immunitaires tout à fait normaux. Par exemple, la respiration et l’exercice produisent des radicaux libres. Mais de plus en plus, ils sont produits aussi par des sources externes, comme les ultraviolets, les radiations, les gaz d’échappement, la fumée de cigarette et l’alimentation, le stress excessif …
*) Quels aliments contiennent ou peuvent générer des « oxydants »?
- Les excès d’alcool (plus de 1 consommation par jour).
- Les gras rancis, frits ou brûlés (friture, beurre noirci dans la poêle, huile pressée à froid dont la date est périmée).
- Les nitrites dans les charcuteries et les viandes froides. Les nitrites peuvent devenir des nitrosamines qui sont des éléments cancérigènes connus. Les nitrates dans les plats qui sont réchauffés plusieurs fois (potée de carottes, potage de potiron, les épinards, endives et toutes les sortes de salades vertes en hiver).
NB: Les légumes riches en nitrates peuvent être réchauffés une fois si les légumes ont été rapidement refroidis et conservés au maximum deux jours au réfrigérateur ou trois mois au congélateur.
- Trop de viande rouge comme le bœuf, le porc, l’agneau et le chevreau. Ces viandes augmentent la quantité d’ammoniaque et autres composés cancérigènes dans le gros intestin, lorsqu’elles sont consommées en trop grande quantité (plus de 2 à 3 fois par semaine).
- La viande brûlée ou carbonisée (comme celle cuite sur le barbecue).
- Les poissons (saumon fumé par exemple) et viandes fumés. Au cours de la fumaison, la combustion du bois produit ce que l’on nomme des hydrocarbures aromatiques polycycliques, que l’on suspecte de contribuer à l’apparition du cancer de l’estomac.
Les mégadoses de vitamines lorsque ces vitamines ne sont pas prises en synergie, et / ou proportionnellement à la pathologie. Elles se recyclent / s'assistent mutuellement.
- Trop de calories par rapport aux besoins, ce qui mène tout droit à l’excès de poids. Les adipocytes (cellules graisseuses), surtout celles autour de la taille, causent la production d’hormones de croissance qui, dans des quantités élevées, augmentent le risque de cancer. Aussi, les adipocytes peuvent libérer des hormones comme l’œstrogène, ce qui augmente le risque de certains cancers, notamment celui du sein.
- Les excès d’huiles polyinsaturées, comme l’huile de tournesol, de carthame, de maïs, de noix, de germe de blé, de pépins de raisin, de lin. Les huiles riches en gras polyinsaturés sont à consommer avec modération parce qu’elles peuvent s’oxyder dans l’organisme, si elles sont prises en trop grande quantité (augmentation du risque cardiovasculaire).
Source : Passeport Santé Hélène Baribeau, nutritionniste.
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