Je suis nouvelle à L'Appart', je vais donc me présenter.
Je suis Sarah, j'ai 18ans et je suis étudiante. Je souffre de migraines depuis l'école primaire et de maux de tête chroniques depuis mes 10 ans. Cela est très handicapant dans ma vie quotidienne même si j'ai vite appris à vivre avec en attendant de trouver le bon remède.
Au début, une neurologue m'a prescrit du Seglor qui a eu de l'effet sur mes maux de tête qui étaient toujours présents mais d'une intensité moins élevée. J'ai arrêté le Seglor environ deux ans plus tard car il ne faisait plus d'effet et n'était plus remboursé par la sécu. Je n'ai donc rien pris de particulier jusqu'à mes 17ans mis à part bien sûr l'Advil que je prends depuis mes 10ans en quantité trop élevée.
L'été de mes 17ans, mes migraines sont devenues encore plus violentes et se manifestaient plus souvent. Mes maux de tête aussi sont devenus plus forts que d'habitude. Mes règles étaient invivables car la douleur du ventre mêlée à celle de la tête me faisaient vomir et perdre connaissance. En septembre nous avons commencé avec mon médecin de nouveaux traitements de fond. En bref nous avons fait toutes les familles de médicaments mais cela n'a fait qu'empirer la situation : mon corps réagissait très mal, j'étais épuisée (plus que d'habitude) et mes migraines ont encore empiré puisque ce n'était plus des maux de tête chroniques que j'avais mais des migraines chroniques. Le moral n'était pas au rendez-vous, j'étais en colère sans arrêt.
Je dois préciser que je suis quelqu'un d’optimiste, je vois toujours le bon côté des choses et évite les sujets sensibles (comme ma santé) pour ne pas "plomber l'ambiance". Mais cette rentrée difficile m'a démoralisé, je n'avais plus d'espoir et je détestais la médecine. Aux vacances de la Toussaint j'ai dit stop et j'ai tout arrêté : fini les traitements de fond et j'avais pour règle personnelle de prendre le moins d'Avil possible (et de Zomig, un nouveau médicaments pour les crises qui marche mais seulement quand on le prend au début de la migarine). A partir de là j'ai essayé d'autres médecines : l'accuponcture, l'hypnose, le centre anti-douleur, des exercices pour les yeux, des rendez-vous chez l'ostéopathe (déjà essayé quand j'étais petite mais sans résultat). Tout cela n'a rien donné. J'ai au moins réglé le problème des règles en prenant la pilule. J'ai récemment pris un traitement de fond homéopathique qui a un petit peu marché.
Puis à la rentrée dernière nous avons entendu parlé du sans gluten pour les migraineux, j'ai donc arrêté le gluten, soutenue par ma mère, aux vacances de la Toussaint. Je voulais d'abord voir si cela fonctionnait comme ça avant de commencer le régime Seignalet. Pour le moment pas d'effet, même pas au niveau de la fatigue... Je passe donc au sans lactose, espérant plus de résultat mais redoutant en même temps une nouvelle déception... Enfin il faut essayer!
Ma famille est là pour me soutenir, c'est ma mère, véritable détective, qui a trouvé ce régime. Elle m'aide à le mettre en place dans mon alimentation. Je dois vous préciser que je passe très peu de temps sur l'informatique (en fait je n'ouvre jamais un ordinateur) car ça me fait mal à la tête, je serai peut être longue pour répondre aux messages (en plus je tape à deux à l'heure
).Merci de m’accueillir et à bientôt!
Sarah.
Sarou
Sarou, je te souhaite 
à l’Appart’, Sarou !!
En revanche je n'ai pas encore arrêté le mais, je vais y aller progressivement, car même si avec mes vacances je peux aider ma mère en cuisine, nous avons du mal à tout mettre en pratique (d'autant plus que ma mère gère aussi les repas habituels du reste de la famille). Pour le moment donc j'ai éliminé le lait animal et le gluten, je vais essayer différentes recettes pour aider ma mère (car il est vrai que pour le moment je n'avais pas le temps avec mes études) mais aussi pour essayer de voir si je peux les remettre en pratique dans mon appartement. Jusqu'ici ma mère faisait mes repas de la semaine le dimanche matin, je ne sais pas encore comment nous allons nous organiser pour le deuxième semestre...
Nous verrons cela plus tard.
