Juste pour info , monsieur médecin est en fait madame médecin .
Pour l'ensemble des questions posées elles relèvent d'une pratique spécialisée en rhumatologie et je ne vais pas être d'un grand secours mais je vais quand même apporter quelques précisions .
Déjà au départ sur mes études et jusqu'à il y a assez peu de temps , on considérait que il y avait en gros , deux sortes de pathologies rhumatismales , les inflammatoires et les mécaniques ( dont faisait partie l'arthrose ) .
mais ils se sont depuis rendu compte que les deux ne font qu'un et sont assez intriquées au niveau de leur origine , origine qu'ils connaissent un peu mais pas vraiment surtout pour ce qui concerne les pathologies auto immunes .
Et jamais ( sauf pour de rares exceptions ) il ne leur vient à l'esprit que la nutrition fait partie intégrante de ces pathologies . Les personnes qui leur avancent cette piste sont souvent considérées comme des illuminés.
mais ça bouge , récemment sur france 5 , une médecin rhumatologue et nutritioniste chef de service sur un hopital parisien disait qu'il était évident qu'il y avait un lien avec les pathologies rhumatismales , et le lait et le gluten , sans savoir quoi , mais qu'ils commençaient à s'y intéresser.
Et moi aussi , à mon modeste niveau.
Donc pour la première question
Pour que je comprenne : pouvez-vous m'expliquer pourquoi la médecine traditionnelle estime que les cellules du cartilage ne se refont pas ? En fait c'est plus pernicieux que cela, les cellules ne peuvent pas se refaire, si j'ai bien compris à cause de réactions chimiques (oxydant, inflammation ...) qui créent une boucle auto-destructive. Jusque-là je comprends et dites-moi si je me trompe bien sûr. Pourquoi n'a t'on pas, toujours en médecine traditionnelle, de médicament permettant de sortir de cette boucle ?
Ils estiment qu'elles ne se refont pas , parce que c'est vrai . Mais cette boucle d'auto destruction dont ils parlent , si elle est due à des éléments "poisons ", comme le lait et le gluten , aucune chance que les choses s'améliorent si les causes restent présentes. Il n'y a pas de médicaments à mon avis , parce que ils ne cherchent pas au bon endroit . (et il n'y a peut-être pas besoin de médicament )
Je ne sais pas trop à quoi est due cette négation de la part des médecins français . Ils sont extrêmement conservateurs . Croient à fond à ce qu'on leur a enseigné et qu'ils ont transmis à leurs patients depuis des décennies .
c'est dur de tout remettre à plat , et pourtant , ils devraient garder leur esprit ouvert , c'est la base de tout scientifique , et en réalité , c'est rarement le cas .
rares sont ceux qui vont chercher des infos en dehors de sites financés par le système et donc complètement en dehors de ce qui nous intéresse.
ni les laboratoires , ni l'industrie alimentaire n'a intérêt à ce que les choses changent , donc , aucune subvention pour aucune analyse , il n'y a rien à gagner à part des gens qui iraient mieux .
pragmatiquement : quels types d'analyse doit-on faire (sanguine, urinaire etc ..) pour déceler les facteurs de l'arthrose (les réactions chimiques dont je parle) ?
à ma connaissance , il n'y a pas grand chose dans ce domaine , mais je peux me tromper . en tout cas , en dehors des bilans classiques , je ne connais pas de marqueurs dans ce domaine , que l'on pourrait suivre pour voir l'évolution de la maladie .
Enfin, outre mon objectif personnel d'enrayer cette arthrose et de reconstruire du cartilage, je souhaiterai en faire bénéficier à tous (de manière désintéressée soyons bien clair) . Mais je veux pour cela établir des preuves scientifiques. Il me semble que la comparaison d'images médicales à des dates différentes permettrait de mesurer la quantité de cartilage (mesure de l'interligne, de son pincement). Quelles sont les images les plus adéquates à la mesure du cartilage (radio, echo, Irm, autres ?). Existe t'il un type d'analyse défini ? Un protocole ? Quel vocabulaire est employé pour cela ?
C'est certain que des clichés évolutifs , ou bien des échos ou scanners, seraient utiles . Je ne sais pas s'il existe des protocoles de suivis , mais je ne pense pas , en tout cas je n'en ai jamais entendu parler (j'ai quitté la profession il y a deux ans ), hormis la comparaison d'examens entre deux dates différentes .
mais c'est vrai que c'est toujours intéressant . voire capital . Il faut juste avoir le médecin qui suit la chose avec le même esprit . Ce ne doit pas être si difficile que ça de convaincre le vôtre . Un cliché tous les ans . on doit déjà y être . (ou écho , ou scanner :là , je ne suis pas assez pointue pour dire où se suit le mieux la pathologie )
Voilà pour les réponses. Bon courage pour le régime . Je vous souhaite juste qu'arrive vite le moment où les habitudes seront prises et appréciées , où vous irez mieux , et où la certitude que vous êtes sur la bonne voie vous habite .
pour moi cela a pris quelques mois (deux à trois pour être précise), mes douleurs articulaires sont parties , reste juste une raideur le matin qui cède en quelques minutes . pas de quoi se plaindre , juste pour se dire de ne pas lâcher l'affaire , car c'est toujours là . et ça ne demande qu'à revenir ...
douleurs articulaires diverses en 2012, ayant duré presque deux ans , sans diagnostic trouvé , basedow en 2012, regime SLSG depuis avril 2014 , douleurs disparues deux mois après le début du régime . depuis , plus rien , mais récidive si écart . donc pas d'écart ...