''mieux, certes mais pas guéris. Presque comme les autres, ok, mais pour combien de temps? ''
Mirzoune, mon vécu a répondu à ta question, notamment quand tu précises ''comme les autres''
Car, nous sommes comme les autres, dans la continuelle incertitude du lendemain.
La différence avec les ''autres'' ; et bizarrement, l'avantage que nous avons sur eux, c'est que nous en sommes conscients.
Hélas, je ne pense pas être le seul sur ce site pour avoir connu quelqu'un dont j'enviais la santé, parti d'une crise cardiaque, cancer foudroyant ou mort accidentellement.
L'avantage que nous avons sur les autres, c'est que nous sommes conscient de la fragilité humaine, conscient de notre fragilité, conscient que notre passage en ce monde est court, trop court.
Je pense et espère que ceux d'entre nous, qui ont pu remarcher, j'en fais partie, ou qui ont pu quitter leur chambre grâce aux béquilles ou chaises à roulettes redécouvrent la douce sensation de la pluie qui coule sur le visage, ils savent apprécier la douce caresse du petit vent matinal ; même s'il est glacial, ou mieux, s'il est parfumé de l'odeur du buis, du foin sec, des feuilles mortes,.....
Je fais partie des rares piétons ou automobilistes qui s'arrêtent pour apprécier la magie d'un arc en ciel. Et je vous conseille de faire partie du club, chaque fois que possible.
En bref, je vous invite à considérer nos maladies, ou problèmes de santé, comme une opportunité de prise de conscience que la vie est comme une fleur : fragile et belle, dont il faut tenter d'en savourer chaque fraction de seconde.
Bonne journée à tous.