spasmo...etc...

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L'Entrée ne sert que pour se présenter, déposer ses valises, mais ensuite il est indispensable de faire le tour des autres pièces pour poser ses questions.


Si vous démarrez le régime, c'est à la Grande Chambre que vous recevrez l'aide et que vous trouverez les informations indispensables. Pour les débutants, les premières courses à faire se trouvent
Pour les habitués, c'est au Dressing que vous devrez aller.
Ce n'est pas compliqué pour s'y retrouver, tout ce qui concerne le régime, hormis les recettes, est Ici au Premier Etage


Tous l'équipe de la Gérance, Intendance, Syndic, ainsi que tous les colocataires, vous souhaitent la bienvenue, vous verrez que l'ambiance est chaleureuse et qu'il fait bon y venir.
Respectez donc ce lieu.
Bonne installation !
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katécésioux
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spasmo...etc...

Message par katécésioux »

Bonjour,

Je viens ici sur les conseils de ma soeur qui s'est penchée sur les effets du gluten et en est arrivée à la spasmophilie en vous lisant...
Voilà 17 ans que je cherche des réponses à ma première crise, 17 ans que je bousille ma vie, que je la re-construit, que je la re-brise, que je la re-construit... et que dans tout ça je n'ai de cesse de me demander qui je suis au fond...

je ne sais pas si mon souci est d'ordre alimentaire... mais dans ma recherche incessante... me voilà chez vous !!

Merci de m'indiquer où je dois me rendre pour exposer mes problèmes qui peuvent être assez variés...

Merci à vous !


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PatrickS
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Re: spasmo...etc...

Message par PatrickS »

Bonjour Katécésioux et :bienvenue3:

Tu as bien fait de t'installer ici , pour tes premières questions va voir là bas

la Grande Chambre => ICI<=
Quand tu seras un peu plus habituée (é) à l'Appart' tu pourras aller aussi voir
le Dressing =>ICI<=
Pour mieux comprendre le régime de Jean Seignalet =>ICI<=
A ce moment là tu verras plus l'obligation d'aller au Balcon
Pour se repérer un peu plus dans l'Appart' avec de la pratique voir=>ICI<=
Pour savoir utiliser les différentes fonctions , avatars , fichiers =>ICI<=
Un Chat pour dialoguer en direct se trouve => ICI <=
tu peux l'utiliser pour discuter et supprimez le contenu en cliquant sur l'icone poubelle à droite . :apoub:
Et regarde bien ce qui est mis sur la page d'accueil
Le régime s'arrête au premier étage, à partir du second, on s'instruit, on s'amuse, on prend soin de soi . Pour ne pas chercher ailleurs l'Appart' vous offre donc
le programme de télévision :=>ICI<=
Si vous pouvez sortir voici les nouveaux films au cinema =>ICI<=
ou =>LA<=

Des jeux pour de moments agréables voir =>LA<=

La lumière reste allumée en permanence donc hésite pas à poser des questions
Patrick


SEP primaire progressive depuis 2002, seul traitement: le régime Seignalet depuis fin mars 2009


https://www.facebook.com/pages/Sans-Glu ... 9198110360

Avant de poster, merci d'utiliser le moteur de recherches, la réponse est surement déjà là : http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum/search.php
anonyme12
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Re: spasmo...etc...

Message par anonyme12 »

:binvenue:
Maintenant tu as accès à la barre de recherche (large barre blanche au-dessus).
Pour une visite tu vas voir les pièces via l'onglet "index du forum"
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum/forum.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Au 1er étage tu as la pathologie que tu cherches, au "Séjour".
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... tanie.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Si cela ne concerne pas directement ou uniquement la spasmo, tu peux ouvrir un sujet au dressing (soutien et question) (1er étage)
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... egime.html" onclick="window.open(this.href);return false;
:hello:


katécésioux
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Re: spasmo...etc...

Message par katécésioux »

MERCI !!! :hello:


Profil Supprimé

Re: spasmo...etc...

Message par Profil Supprimé »

Bonjour Katécioux :hello:
Je te souhaite bienvenue à l'Appart'
katécésioux a écrit : je ne sais pas si mon souci est d'ordre alimentaire... mais dans ma recherche incessante... me voilà chez vous !!
Je confirme : tes "soucis" sont d'ordre alimentaire...
Nos ennemis, à tous ici, sont: le gluten, les laitages et les cuissons.
Tu vas découvrir tout cela en explorant le forum.

Si tu souhaites nous expliquer plus longuement tes problèmes n'hésite pas à le faire, tu peux le faire à l'entrée (tu t'y trouves actuellement), cela nous permettra de te connaître mieux; à l'Appart' nous avons tous notre "liste" de maux à éradiquer ...

Installe-toi bien
A bientôt
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katécésioux
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Re: spasmo...etc...

Message par katécésioux »

Merci beaucoup !

je vais tâcher de vous expliquer au mieux... mais c'est assez difficile pour moi... une honte quelque part, tant on (les médecins, les bien-pensants) m'ont mis dans la tête que tout venait du domaine psy... et finalement, je ne sais plus.. je m'en suis tellement persuadée moi même...

je tâcherai de faire au mieux...
merci et à bientôt... vos avis seront les bienvenus !!!


katécésioux
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Re: spasmo...etc...

Message par katécésioux »

Bonjour !
Allez… je me lance…
Je suis une femme de 45 ans et j’ai 2 enfants, dont un majeur.
J’ai eu ma première crise un mois après le décès tragique de mon cousin.
Un soir, alors que je regardai paisiblement la télé, un voile gris s’est abattu sur et autour de moi. Tout en était enveloppé. Je n’ai pas compris ce qu’il se passait ! Je me suis jetée à genoux par terre, comme terrassée et j’ai supplié ma sœur de m’aider… M’aider à quoi ?
Comment lui expliquer ce que je ne comprenais pas ? C’était comme une main énorme qui m’attrapait pour m’emmener vers… la mort.
Je ressentais comme des mini explosions dans ma tête. Comme des bulles qui éclatent. Des fourmis dans la tête…
J’ai couru voir l’homme avec qui je vivais depuis 7 ans pour l’appeler à l’aide… Il était au lit.
Evidemment, il n’a rien compris de ce que je lui racontais.
J’ai traversé la chambre de mon fils et cela n’a fait qu’augmenter ma panique quand j’ai réalisé que je savais bien que c’était mon enfant, mais que c’était comme si je ne le reconnaissais pas !!!
Je me suis mise à trembler, trembler… c’est comme si j’étais sur le fil d’un rasoir… À cet instant précis, à cette seconde même, je n’ai plus jamais été la même. Ma vie a basculée. Moi qui avait quand même une certaine assurance, je n’ai plus jamais eu confiance en moi. Peur de tout et peur d’avoir peur. Une spirale sans fin…

Je suis allée chez le médecin au plus tôt. Elle a diagnostiqué a une dépression.
Anti anxiolytiques et anti dépresseurs à la clef.
À cette époque là, je ne m’interrogeais pas sur les médicaments et faisais une confiance aveugle à la médecine… Je les ai pris. Peu de temps finalement, tant je n’aimais pas les effets qu’ils produisaient sur moi … Je voyais les étoiles danser dans le ciel… plus rien n’avait d’importance, rien n’était grave… la vie était si belle !!! J’ai trahi tous mes principes… j’ai trompé cet homme… Plus rien n’avait d’importance… tout ce que je voyais, c’était le bien que mes actes me procuraient, tellement je souffrais dans ma tête. Tout était bon à prendre. Quitte à trahir… d’ailleurs, je ne voyais même pas le mal. Il n’y en avait nulle part dans mon esprit durant toute la période ou j‘ai trompé cet homme.

Ce qui m’a conduit à la première séparation de ma vie.
J’ai mis des mois et des mois à me stabiliser… je refaisais quelques crises, mais bien moins fortes que la première. Je ressentais juste un malaise dans mon corps et dans ma tête. Surtout dans ma tête. J’avais également très peur de faire du mal sans m’en rendre compte…ça me paralysait.
Je me souviens qu’il m’est arrivé quelques fois d’avoir peur du nouvel homme (pourtant très bien) avec qui je vivais. Tellement peur, que je ne pouvais le regarder… peur de le regarder… Pourquoi ?? je n’en sais fichtre rien. Alors je prenais des calmants aux plantes, et je me couchais, même en pleine journée. (fini les AD et pour toujours. J’ai également développé une peur liée aux médicaments depuis 96).
J’étais obnubilée par le comptage de mes heures de sommeil…

Puis tout cela s’est stabilisé. J’ai trouvé un appartement, du travail. Mais une fois cependant, la crise m’a tirée de mon sommeil… je suis allée sans me poser de questions à la salle de bain, à quatre pattes… pour me passer de l’eau sur le visage et me suis recouchée et rendormie illico… comme si tout ça faisait partie de moi maintenant… je vivais avec ça… comme une saloperie que je n’avais pas invitée et qui s’était incrustée malgré tout, sans pouvoir la déloger. Elle pouvait se manifester n’importe quand. Elle aimait les mauvaises surprises… ! et moi, il ne me restait plus qu’à composer avec cette suceuse de vie, pour le restant de mes jours.
Les crises ont cessées. Puis, alors que je travaillais au même endroit que l’homme avec qui je vivais, un gars est arrivé. Je le détestais. Je le trouvais hautain, méprisant… nul.
Et… pourquoi… POURQUOI !!! pourquoi je me suis laissée avoir par ce gars si nul !!!??
Oui… du jour au lendemain j’ai laissé l’homme avec qui je vivais depuis 2 ans pour vivre avec ce minable. Et les crises ont repris. Dont une mémorable chez mon kiné…( j’ai depuis de nombreuses années des problèmes de déplacements de vertèbres et autre… )je l’ai senti venir. Je ne supportais plus que mon kiné me touche. Ca me dérangeait au plus profond de moi même, comme si à chaque contact ça hérissait les nerfs de tout mon corps. Puis j’ai étouffé… j’aurai arraché les rideaux du kiné si j’avais pu, pour trouver de l’air… sans penser qu’ouvrir la fenêtre était plus sensé…
Et dans un souffle, j’ai supplié mon kiné de m’aider. Mon médecin est venu en urgence et m’a donné un anti anxiolytique. Le lendemain la crise est revenue. Chaque fois elle me laisse sans force.

J’ai continué ma route avec ce gars… malheureusement … comment a –t-il fait pour me faire accepter de quitter mon travail, mon logement, vendre ma voiture et mes meubles et partir à 800 km de ma famille ???? Encore aujourd’hui je me le demande…
Je suis revenue avec un simple sac à dos dans ma région et j’ai confié mon garçon a ses grands parents.
Je me souviens que je prenais le train pour aller voir ma sœur et que les crises étaient là, tout près. Que je me disais pour tenir le coup, tout le temps avant d’être avec ma sœur, le temps du trajet, « allez plus que tant de temps… après, tu seras sauvée ! » Je me raccrochais au visage d’un inconnu ou d’un autre… un visage rassurant. Et le temps du trajet passait ainsi, sueurs froides, crispée. Mais je m’évertuais à concentrer mon attention sur quelque chose… quelqu’un, une pensée…

Par la suite J’ai retrouvé un travail, un logement, et un homme. Le père de mon second enfant.
Je n’ai refais qu’une seule crise durant cette union qui a durée 2 ans. Le père est devenu indifférent à mes 3 mois de grossesse et je voyais mal comment je pourrais faire ma vie avec lui… encore un échec en devenir… Entre temps, j’avais quitté mon emploi, et emménagé avec le père de mon fils. Donc, plus de logement à moi.
Lorsque mon enfant à eu 4 mois, j’ai retrouvé un travail, un autre homme chez qui je vivais. Pas de crises. Même lorsque celui ci m’a demandé de partir… 2 ans après.
J’ai conservé mon travail et fini par trouver un logement. Je suis restée célibataire un an. Je menais tout de front. Mon travail très physique, mes 2 garçons, mon intérieur etc… sans défaillir. Pas une seule crise.Incroyable et impensable pour moi ! la solitude m'est tellement insuportable !

Puis, j’ai rencontré un homme formidable. Merveilleux. Très sécurisant, des attentions en veux-tu en voilà, de l’amour à revendre… un père parfait pour mes garçons. Celui là, je ne le quitterais jamais. Je me le répétais chaque jour qui passait.
J’ai passé les plus belles années de ma vie avec cet homme qui était plus jeune que moi.
Je me suis dirigée vers le tout bio, le local bio. J’ai commencée à préparer les repas de A à Z. Le pain, les viennoiseries, desserts… mais aussi tout ce que je pouvais faire. Dentifrice, lessive etc etc…
Nous n’étions qu’un. Nous avions tant de projets merveilleux… Pas une dispute en 7 ans !! pas une !
Une seule ombre au tableau… il voulait un enfant, et je suis allée de fausses couches en fausses couches.
5 ans après, le malaise est revenu sans que je sache pourquoi.
C’était tout d’abord toujours aux mêmes endroits. Telle rue ou tel restaurant. La tête se mettait à tourner et je sentais presque mes jambes se dérober. Une sorte de confusion m’empêchait d’être sereine face aux gens…. Ils me parlaient mais je devais faire une tonne d’efforts pour comprendre ce que j’entendais… ce qui rend très mal à l’aise… Puis Des maux de ventre terribles, des coliques affreuses qui me clouaient au lit, incapable de marcher. ( J’ai toujours été constipée, depuis petite, je me souviens très bien. J’ai également une très mauvaise dentition qui m’a obligé à 43 ans à me faire appareiller totalement la mâchoire du haut, malgré que je sois allée régulièrement chez le dentiste dès mes 5 ans.)

L’incapacité à quitter mon domicile, ne serait-ce pour aller chercher mon fils à l’école.
C’était un effort incroyable pour descendre de ma voiture et me confronter à l’exterieur. Alors je téléphonais à quelqu’un de confiance… mon père, ma sœur… pour me raccrocher et tenir bon jusqu’à la sortie de mon fils.
Je devais également faire des efforts surhumains pour prendre la voiture et réaliser des trajets que je faisais tout le temps sans problèmes. J’étais devenue incapable de rester seule. Une fois, il m’a semblé URGENT de quitter mon domicile pour me rendre à l’abri chez ma sœur. J’avais peur d’être seule, de faire un malaise devant mon enfant à qui j’avais écris les numéros de secours qu’il devrait composer au cas où il m’arriverait quelque chose. Anxiogène pour un enfant non ? Malgré que je me fasse une priorité de ne pas lui montrer mon mal être.

La peur toujours au ventre. Une impression de danger imminent, irrationnel je le savais, mais ingérable.
Il m’est arrivé de devoir repartir en urgence d’un magasin… Dès l’entrée dans celui ci, les lumières m’avaient agressées… l’impression de flottement… j’avais beau essayer de me concentrer sur ma liste de courses… La confusion revenait. Je voyais, mais j’avais du mal à comprendre ce que je voyais. Du moins il me semblait.
J’avais beau me dire que la spasmo ne faisait pas mourir, je n’arrivais pas à sortir de cet épisode handicapant.
Pour la première fois, j’ai fais une crise chez des amis que j’appréciais beaucoup…comme ça… le malaise, les fourmillements dans la tête, la difficulté de respirer, de trouver de l’air…et comme d’habitude, des tremblements qui font sursauter le corps en entier, crispation de la mâchoire…Pour autant, pas de confusion mentale.
Je suis allée consulter un médecin qui m’a redonné des anti anxiolytiques.

Devant ma souffrance je me suis dit qu’il fallait réessayer. Que je vaincrais cette saloperie, coûte que coûte. J’avais enfin trouvée le bonheur aux côtés de cet homme et il était hors de question de me laisser pourrir la vie par cette sangsue qu’est la spasmo.
Je suis restée plus d’une heure avec ce petit bout de cachet dans ma main, à le regarder en pleurant, incapable de le mettre dans ma bouche.
Puis, pendant quelques jours, je me suis senti très bien. Sûre de moi, en pleine possession de tous mes moyens. Alors je me suis dit, « c’est le moment ! ». J’ai pris ce bout de cachet, j’avais confiance en moi, rien ne pouvait m’arriver.

Une demi heure plus tard, alors que je ne pensais même plus à la prise de ce cachet, elle est arrivée par les jambes, les bras puis elle m’a envahit la tête, moi qui me sentais si bien la minute d’avant !!! une crise carabinée. Mon mari a du appeler le médecin en urgence à ma demande. 2 fois de suite. Cette fois, j’allais mourir, j’allais laisser ceux que j’aimais, mon petit garçon qui avait encore tant besoin de moi…
Cette crise m’a laissé dans une fatigue extrême plusieurs jours durant. Il m’était impossible de rester éveillée plus d’une heure, de jours comme de nuits. Je n’ai jamais autant dormi de ma vie.
J’ai consulté un psy. Ca venait donc de traumatismes vécus pendant l’enfance… comme d’habitude…
Puis tout est rentré dans l’ordre. J’ai repris mon parcours merveilleux avec cet homme.

Puis la fausse couche de trop…et la prise de conscience que jamais je ne pourrais donner d’enfant à cet homme que j’aimais tant, de part mon âge… Mon univers s’est comme écroulé.
Cet homme était très pris par son travail. Il me manquait même lorsqu’il était là, puisqu’il travaillait également à la maison quand il rentrait du travail.
Il a eu du mal à digérer cette fausse couche. Sans pour autant m’en vouloir, mais il éprouvait comme moi, une colère face au destin.
J’étais inconsolable… Et je me sentais seule.

Alors je me suis jetée dans l’activisme écolo. La nature me faisant tant de bien, me soulageant de tous mes maux la plupart du temps…
J’ai rencontré des personnes. Un homme a attiré mon attention. Et je me disais « non, non, non !! hors de question !!! » pourtant quand je pensais à cet homme, mes malaises partaient. Ma tête ne me faisait plus souffrir. J’avais l’impression d’une renaissance. D’un souffle que je parvenais à prendre à plein poumon pour la première fois depuis longtemps sans m’être aperçue que j’avais manqué d’air.

Je parlais de mon mari à cette nouvelle rencontre. Je lui disais tout le bien que je pensais de lui, je le nommais mon mari, comme pour bien poser les limites.
Puis, je suis allée chez cet homme pour prendre part à une manifestation. Et là… j’ai découvert l’endroit où il vivait. Un havre de paix, de silence et de nature… J’ai ressenti un tel bien être au plus profond de moi !!! un apaisement général qui m’a parfois tiré des larmes de bien être…

Et c’est ainsi que d’une semaine à l’autre (d’un jour à l’autre pour mon mari), j’ai changé de vie. Je n’étais bien que sur la route, et dans cette nature. Moi qui avais peur de faire 2 km en voiture… j’en ai fais 500 chaque week end durant 9 mois. Je réalisais combien tous les bruits de la ville me faisaient souffrir et combien tout ce silence et cette verdure m’appaisaient.

Je connais maintenant, ce sentiment de culpabilité, celui qui vous ronge, vous anéantit. L’homme avec qui j’ai passé les 7 plus belles années de ma vie était inconsolable et moi, je pleurais, je souffrais de tout ce mal que je lui faisais, que je ME faisais, sans parvenir à stopper la machine. Comme détachée des évènements. J’écoutais la souffrance, la mienne, celle de celui que j’aime toujours, mais je ne l’entendais pas. La connexion ne se faisait pas !
C’était comme un passage obligé. La vie allait me faire quitter cet homme que j’aimais tant et que je ne VOULAIS PAS QUITTER ! Une fois de plus, j’allais tout briser. Ma vie, celle de celui qui m’aimait, celle de mes enfants, de ma famille, sans parvenir à retrouver la raison. Cette fois ci, c’était trop grave. Pas LUI !
Ma destinée est un recommencement permanent. Un anéantissement de tout pour renaitre à nouveau, même si je ne le veux pas, même si à l’intérieur de moi je le hurle que je ne le veux pas. JE ME SENS OBLIGÉE.

L’homme avec qui je suis actuellement est le contraire parfait de l’homme avec qui j’ai vécu 7 ans. Et pourtant j’ai persisté. Comme une obligation encore une fois. Mais quelle est donc cette force destructrice que je m’impose ??? Pourquoi je ressens comme une obligation de me faire du mal ? de détruire ma vie, mes espérances, mon bonheur ?

Voilà… j’en suis là… j’ai perdu l’homme de ma vie, je n’ai plus de travail, d’argent… je me mets une fois de plus en danger.
Je multiplie les activités pour ne pas penser. J’ai quitté ma région, rendu mon appartement.
J’ai tenté de quitter l’homme actuel, une bonne vingtaine de fois depuis un an. J’étais retournée dans mon appartement. Et là, l’absence de mon « mari » fut insupportable, tout comme le bruit et la sensation d’étouffer dans ce lieu fermé.
J’ai tout bonnement oublié de manger durant 3 jours. Je courais vers la catastrophe.
Le médecin que j’ai consulté m’a trouvé en état de dénutrition, j’ai perdu 7 kg dès les premières semaines de ma séparation, dont trois en 3 jours, mangeant moins bien, moins équilibré et n’ayant plus les même moyens financiers. J’ai des ampoules de vitamines D à prendre car il apparaît que j’en manque énormément.

J’aurai voulu que cet homme pour qui je vouais un amour sans limite, une confiance absolue ne me lâche pas la main. Qu’il soit très fort pour m’aider à lutter contre mon ennemi de toujours qui n’est autre que moi même. Il n’a pas pu. Il a cru que je ne l’aimais plus et pire… que je me moquais de lui…
En même temps, comment aider une personne qui semble vouloir vous faire du mal ???
Tout ce que je savais lui dire lorsqu’il me demandait ce que je voulais, et ce qu’il pouvait faire était : « je ne sais pas ! » perdue perdue.

Une sensation très désagréable est arrivée depuis un an. L’incapacité TOTALE de faire un choix ET DE M’ Y TENIR.
Penser une chose et son contraire dans la demi-heure qui suit.
Au début, c’était un changement de pensée, de certitude d’un jour à l’autre. Puis dans le temps, cela s’est accentué. J’avais une certitude le matin et son inverse l’après midi. Puis de plus en plus rapproché 3 ou 4 changements de certitude dans la même journée jusqu’à cette journée où j’étais dans mon appartement lorsque j’ai oublié de manger…
ces changements de certitudes se sont accélérés… toutes les 5 ou 10 minutes. J’avais l’impression de devenir complètement folle… J’aurai voulu hurler STOOOOOP !!!! ces certitudes étaient basées sur le choix de vivre avec ce nouvel homme et donc dans cette nature appaisante ou de retrouver mon mari et donc la ville, le bruit l'agitation. Cela dure encore aujourd’hui… mais beaucoup plus espacé. Je dirais que cela m’arrive chaque matin et chaque soir quasiment. Ca aussi j’ai appris à faire avec. Comme la spasmo.

Maintenant, je suis prisonnière. Car l’homme avec qui je suis a des sentiments pour moi, même si ce que je vis avec lui n’est en rien comparable à mes 7 ans passés.
Et je suis dans l’optique de me dire que ça suffit. Que je ne peux plus continuer à faire du mal aux gens. Même s’il ne me rend pas totalement heureuse.
Je suis prisonnière du bien être que m’offre cette nature dans la quelle je vis. Entre mon jardin et mes poules.
Un an que je vis un enfer dans ma tête… Mon « mari » me manque. Il manque une partie de moi même. Je suis comme amputée. Mais je courbe l’échine au prix de bien des souffrances, de tristesse comme par punition. Je dois me punir. Et la pire des punitions est d’être séparée de lui.

En même temps, le retrouver est retourner dans ce bruit qui me bousille la tête. C’est quitter cet endroit magnifique, c’est quitter le silence, c’est replonger dans le fourmillement de gens dans une ville où tout va trop vite pour moi et qui semble me tuer à petit feu.
C’est aussi faire du mal à l’homme actuel. Et je n’en trouve pas ou plus la force. J’ai fais trop de mal. Et je m’en suis fait tout autant.
Paradoxalement, malgré ce climat anxiogène, je n’ai refait aucune crise depuis que ‘ai emménagé avec cet homme.. je suis triste, mais pas de crises. Parfois il m’arrive bien de paniquer lorsque je prends en pleine figure tout ce que j’ai perdu. Mais pas de tremblements. Une légère confusion parfois, une peur aussi de cet homme comme celle que j‘avais ressenti des années auparavant. Parfois également, un sentiment de danger …tout cela s'espace de plus en plus.
Malgré tout, cet homme a quelques qualités parmi ses nombreux défauts… et un atout… qui est aussi un handicap… il ne travaille pas, et je ne suis donc jamais seule. Ce qui me convient parfaitement. Par contre il ne m’est d’aucun secours psychologique et je dois me débrouiller.
J’essaie de ne pas m’écouter. Il est terrible de se méfier de soi même…terrible et déstabilisant.

Le regard qu'on les gens sur moi me fait très mal. Car malgré tout, je ne pense pas être une "mauvaise fille"... Je n'ai de cesse de chercher la raison de mes actes...je ne comprends pas comment je peux faire le grand écart entre mon hypersensibilité et l'absence de sensibilité dont je parais faire preuve à certains moments.
Pour les autres maux, je suis parfois très ballonnée. Je prends du ventre et l’impression que mon estomac est rempli d’air, ce qui me fait mal.J'ai constaté que cela arrivait après avoir mangé des aubergines par exemple ou des échalottes. Moi qui aimais tant ça ! Cette intolérance est arrivée d'un jour à l'autre.
J’ai parfois la nausée ou bien me réveille le matin avec la tête qui tourne très fort avec interdiction de la bouger sous peine de risque de chute ou de nausées. C’est rare, mais ça peut –arriver.
J’ai également des tocs, un peu moins depuis que je vis au calme.

Donc… ma question… l’alimentation, le gluten pourrait-il être responsable de tous mes désordres psychologique ? J’ai tant de mal à le croire !! Et si c’est une possibilité, alors ce serait terrible !!! ca aurait été si facile de changer mon alimentation et de m’éviter par la même occasion toutes ces souffrances que je m’impose et que j’impose aux autres!!!

Pardon pour ce récit très long… mais je n’ai pas réussi à dissocier mon parcours sentimental de ma spasmophilie…

Merci de m’avoir lu.


anonyme12
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Re: spasmo...etc...

Message par anonyme12 »

katécésioux a écrit : Donc… ma question… l’alimentation, le gluten pourrait-il être responsable de tous mes désordres psychologique ? J’ai tant de mal à le croire !! Et si c’est une possibilité, alors ce serait terrible !!! ca aurait été si facile de changer mon alimentation et de m’éviter par la même occasion toutes ces souffrances que je m’impose et que j’impose aux autres!!!
Bonjour, katécésioux,
Oui, c'est possible ...
D'abord, permets-moi de te dire que je suis "sensible" à ton parcours mais que je vais faire abstraction de ce dernier pour essayez d'avancer, en ne voyant que ce qui pourrait obscurcir l'horizon.
Le gluten est souvent cité comme "responsable" de troubles d'ordre mental, comme chez certains autistes.
Que ce soit au niveau du biofilm intestinal où les bactéries prennent le contrôle de notre mental (biofilms bactériens), au niveau des récepteurs sérotoninergiques, à cause du gluten (récepteurs opiacés) ou des métaux lourds.
Lorsque ces récepteurs neuronaux sont perturbés, lorsque les intestins sont non étanches (leaky gut) et laissent passer les molécules mal digérées, de plus en plus, tu peux difficilement récupérer ...

La cascade enzymatique est inhibée, soit par défaut / manque (pas d'enzyme) ou par entrave / obstacle. Le processus de la catalyse ne peut se dérouler normalement. Le métabolisme est perturbé.
Le corps fabrique ses propres enzymes mais les matériaux s’épuisent, les dysfonctionnements augmentent ...
20 % de la population est dans ce cas, mais tous ne souffrent pas au même degré.

Oui, mais alors, et mes périodes de rémission, vas-tu objecter ...
Il n'y a probablement pas "que" ces troubles d’ordre psychologique. Certains aspects destructeurs peuvent s'expliquer mais là je sors du cadre de mes "compétences".
Je te conseille de te tourner vers l'EFT (Emotional freedom Technique) pour t'assister à ce niveau.

Un peu de lecture pour te convaincre, si nécessaire:
Voir post suivant
:hello:


anonyme12
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Re: spasmo...etc...

Message par anonyme12 »

EFT
Je t’invite à aller lire :
EFT : Technique de libération des émotions et des énergies
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... ml#p254801" onclick="window.open(this.href);return false;
=> Perturbation du système de circuits énergétiques qui traversent le corps

Que sont les enzymes ?
« Les enzymes, combinés aux nutriments, catalysent toutes les réactions chimiques cellulaires, dont la digestion, l’absorption et la reconstruction des tissus vivants. Elles contrôlent l’expression des gènes qui, eux-mêmes, contrôlent leur structure et donc leur fonction. Elles sont abondamment stockées par l’organisme, où elles sont recyclées ».
Source : http://www.frm.org" onclick="window.open(this.href);return false;

« Les enzymes sont «les ouvriers» sur lesquels votre corps s’appuie, tout comme les travailleurs de la construction forment la main d’œuvre qui est à la base de votre maison. Ni les vitamines, ni les minéraux ou les hormones ne peuvent effectuer quelque travail que ce soit, sans les enzymes.
Vous pouvez peut-être disposer de tous les matériaux de construction nécessaires et de la charpente en bois, mais pour construire une maison, vous devez avoir les travailleurs (les enzymes) qui représentent les éléments essentiels de la vie.
Les enzymes sont les éléments de vie indispensables pour garder le corps vivant et en forme ».
Source : Dr Edward HOWELL

Plus d'infos sur les enzymes: Food enzymes
Les compléments sont nécessaires pour que la cascade enzymatique (métabolisme) puisse se passer dans de bonnes conditions …
Je t’invite à aller lire :
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... ml#p230705" onclick="window.open(this.href);return false;


anonyme12
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Re: spasmo...etc...

Message par anonyme12 »

troubles de l'humeur et tendance destructrice
Il est certain que l'EPA améliore la situation (troubles de l'humeur) : 2.000 mg d'EPA. La synthèse au départ des oméga-3 de base (ALA) est déficiente.
Vocabulaire : EPA = type d'acide gras, trouvé dans les poissons et les algues, notamment.
L'anxiété, la crainte et la nervosité (rythme cardiaque) sont moins marqués dans le groupe avec nutriments que dans le groupe sous médocs.

Une association de magnésium – B6 et B3 sera fortement utile, vu le déficit couramment rencontré (activité enzymatique).
Dans certaines pathologies, dont l'autisme ou la spasmophilie, la plupart des neuromédiateurs sont fortement perturbés:


La B6 est le cofacteur d'une famille d'enzymes, les décarboxylases.
Ces décarboxylases permettent la synthèse de neurotransmetteurs à partir de l'acide aminé précurseur, le tryptophane. Ce qui induira un meilleur niveau de sérotonine, donc un meilleur état d'éveil et de l'humeur.

Bien surveiller aussi l'étanchéité de la paroi intestinale (probiotique) et le niveau de vitamine D.

En conclusion : Je privilégierais la piste détox et supplémentation avant de penser à la piste "médoc chimique" afin d'éviter le cortège des dégâts collatéraux.
La piste détox car s'il y a mercure, cela bloque tout : l'homéostasie ne pourra se rétablir.
Par exemple avec de l'acide alpha-lipoïque, avec effet retard (demi-vie de 3 H) sinon cela manquera de capteurs …
Mais avant cela, il faudra d'abord mettre en place un régime hypotoxique, pdt 6 mois.
Bonne journée

Infos utiles
"Abréviations courantes des Acides Gras pour mieux comprendre"
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... ns#p248607" onclick="window.open(this.href);return false;


katécésioux
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Re: spasmo...etc...

Message par katécésioux »

Merci ! je vais approfondir tout ça !


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