Bon, ne confondons pas svp !!!
lactose =
sucre
caséine =
protéine , les petits laits sont pleins de caséine, c'est même une source de protéines de lait.
Le beurre lui, contient normalement 80% de
matière grasse, le reste étant du
petit lait plein de caséine et de lactose.
Le beurre clarifié est sensé contenir 100% de matière grasse. (mouais, j'ai un gros doute quand même, hypersensibles - s'abstenir!)
Je pense qu'il est tout à fait possible de séparer le lactose du reste des composants du lait. Et hélas, c'est un sucre très peu cher... donc facilement utilisé. Surtout dans les comprimés!!
je dis hélas car ma fille fait partie des (nombreux) intolérants au lactose. Et donc ne elle peut utiliser un grand nombre de médicaments. Même les granules homéopathiques : elle ne peut en prendre que quelques granules pas jour grand maximum !
rappel : le lactose est digéré par l'enzyme lactase, or l'être humain est programmé pour ne plus fabriquer de lactase une fois passée la petite enfance. cependant les civilisations qui boivent beaucoup de lait (comme l'Europe) semblent prolonger cette fabrication de lactase : il paraît que 80% des noirs adultes sont intolérants, mais seulement 20% des adultes d'Europe du Nord. La lactase est fabriquée par nos intestins.
Cependant le Dr Seignalet n'excluait pas le lactose, qu'il considérait comme "un sucre inoffensif" (sic) ( NB En tant que spécialiste en immunologie, il s'intéressait surtout aux protéines, source d'allergies et de réactions auto-immunes. D'ailleurs il autorisait aussi l'amidon de maïs, ce qui m'a toujours étonné)
"sucre inoffensif"...
sauf pour les intolérants (=les personnes plus ou moins privées de lactase) : dans leurs intestins , ça fait des dégâts.
Quand on a l'intestin abîmé, il y a des chances qu'on fabrique mal la lactase, et donc qu'on digère mal le lactose. Qui lui-même devient agressif pour les intestins.
Les problèmes sont variés : en général douleurs intestinales, avec diarrhées ou constipation + autres signes possibles : éruptions cutanées ... et le reste j'ai oublié, mais y'en a un paquet.
Ma conclusion :
quand on fait Seignalet on peut très bien garder le lactose là ou c'est nécessaire (médicaments) , mais on l'évite dans la nourriture qu'on achète (plats préparés avec additifs en général, donc de toutes façons on évite!) et on voit ce que ca donne. si le régime marche bien, ça roule. Sinon, on peut essayer l'éviction totale du lactose (c'est faisable!) et de toute trace de lait, et on voit si ca améliore.
personnellement, je pense que certains cas réfractaires au régime pourraient être liés à une intolérance au lactose.
En tous cas, pour le régime Seignalet,
il faut se méfier des produits affichés "sans lactose" : beaucoup sont en fait à base de lait délactosé (dans lequel on a mis de la lactase), et donc sont incompatibles avec le régime!! il s'agit en particulier des yaourts, fromages, certaines glaces : bien vérifier que ce soit à) base de lait végétal et non de lait animal.
Régime SGSL (sans gluten sans lait) depuis fin octobre 2016 - Seignalet à partir de mars 2017 : arrêt du maïs et effort sur les cuissons courtes et le cru.
Cohérence cardiaque depuis Mars 2017. Hypnose (audios Internet) depuis Février 2018.
- Fond de spasmophilie modérée + anxiété généralisée
Sommeil : Arrêt progressif du lexomil (1/4 au coucher pendant 3 ans) en juillet 2017: je dors sans rien prendre, sauf parfois valériane et/ou de mélatonine.
- Anxiété diurne en baisse progressive depuis l'été 2017!
- épisodes d'aérophagie/RGO : quasiment plus depuis le début du régime
- capsulite idiopathique épaule gauche déclarée en octobre 2016 : en amélioration constante depuis mai 2017, quasiment finie au bout d'un an mais un reste de gêne qui stagne depuis Janvier 2018
- inflammations ORL et ophtalmiques chroniques, aggravées depuis 2015 après un épisode de stress intense : stable... hélas.
- chute de cheveux importante depuis la même époque : ça va ça vient...