Ceci étant je ne préconise pas de supprimer également le riz , mais d'y songer néanmoins si les résultats au bout d'une année se font trop attendre..
- Les effets nocifs des céréales
Alors que le riz semble peu ou pas dangereux, le blé et à un degré
moindre le maïs ont été mis en cause dans plusieurs maladies.
Le problème des céréales domestiques 91
1) Dans la polyarthrite rhumatoïde, au cours d'une rémission obtenue
par une période de jeune, la réintroduction du blé réveille les arthrites
dans 54 % des cas. Le maïs a le même effet dans 56 % des cas (DARLINGTON
1986).
2) La sclérose en plaques est plus fréquente chez les Anglo-Saxons et
les Scandinaves qui sont de grands consommateurs de céréales (BESSON
1994a).
3) La maladie coëliaque et la dermatite herpétiforme sont la conséquence
d'une réponse immunitaire contre un peptide commun à la gliadine
du blé (GJERTSEN et coll. 1994), à la secaline du seigle et à l'hordeine de
l'orge (LOGGINS et coll. 1996). L'exclusion de ces trois céréales permet la
guérison.
4) Certaines migraines sont clairement liées à la prise d'aliments contenant
du blé et disparaissent avec l'arrêt de ces produits (MONRO et coll. 1984).
5) Dans le diabète sucré juvénile, KOSTRABA et coll. (1993) attribuent
une grande importance aux farines de céréales.
6) Dans les dépressions nerveuses, BURGER (1988) a maintes fois
observé un rôle causal du blé.
7) Une étude conduite sur 45 populations a révélé une corrélation frappante
entre la fréquence de la schizophrénie et la quantité de blé, d'orge et
de seigle consommée par habitant (LORENTZ 1990).
8) La maladie de Crohn est souvent mise en rémission par la nutrition
artificielle. La réintroduction de certains aliments peut déclencher une
rechute. Parmi les substances les plus redoutables figurent le blé et le maïs
(RIORDAN et coll. 1993).
9) Le déclin des Amérindiens au début du XVIe siècle est classiquement
attribué à plusieurs actions exercées par les envahisseurs venus d'Europe :
massacres, transmission de l'alcoolisme et surtout transmission de maladies
infectieuses. Mais pour LARSEN (2000), les Aztèques, les Mayas et les Incas
ont été préalablement affaiblis par la consommation exagérée de maïs. Il a été
démontré que ces Amérindiens sont passés, peu avant l'arrivée des Blancs,
d'un régime alimentaire varié à une nourriture constituée à 90 % de maïs, ce
qui a entraîné l'apparition d'arthrose, de caries dentaires et d'une moindre
résistance aux infections.
Le danger provient de la structure de certaines protéines du blé et
du maïs :
* Ou bien ces protéines ont connu tant de changements depuis la préhistoire
que les enzymes et les mucines de certains humains n'y sont pas
adaptées.
* Ou bien ces protéines modifiées deviennent nuisibles après avoir
subi de nouvelles transformations dues à la cuisson. Il faut en effet noter
que tous les produits céréaliers sont cuits ou obtenus par des techniques
se déroulant à température élevée.
Les protéines du riz, même altérées par la cuisson, sont beaucoup
mieux tolérées.