Comment le blé moderne nous intoxique

[anonyme12]

Dernier message de la page précédente :

Ah non alors, pas les tomates ! Snif. J'adore ça.

Il y a des saponines dans la pomme de terre, les tomates ou le quinoa...
Ce sont des anti-nutriments : Ils sont largement distribués à travers le règne végétal. Leur fonction première est de protéger les plantes des attaques microbienne et des insectes.
ils agissent en dissolvant les membranes cellulaires.
Chez les mammifères, ils produisent de petits trous dans l’intestin, le rendant poreux. Ils provoquent également l’hémolyse des érythrocytes (une forme de globule rouge).
NB: La présence de saponines n’a pas que des effets néfastes : Question de proportions et de terrain

[Pierre C.]

Merci Manon !
Cela semble bien plus complet comme ça, effectivement.

[clementine79]

merci à tous pour cette présentation, je vais l'acheter de ce pas....
merci à l'auteur pour sa réponse et à manon

ça redonne du courage....

[manon]

Bonjour à tous

Suite de notre échange avec Julien Venesson

-----Original Message-----
From: lappart@lappart-des-spasmos.fr
Sent: Saturday, July 06, 2013 1:21 PM
To: Julien Venesson
Subject: Re: Julien Venesson - Contact

Bonsoir et merci à nouveau je suis heureuse que m'ayez permis de
mettre un très bel éclairage sur la discussion ouverte par un
colocataire ,

Votre réponse se trouve ici
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... ml#p286830" onclick="window.open(this.href);return false;

Je pense que nous serons à l'Appart' amenés encore à parler de votre ouvrage


Bravo pour vos recherches et travaux si un jour vous êtes tentés de
comprendre pourquoi des personnes atteintes de fatigue chronique dont
je fais partie ne supportent pas le riz les bananes , les volailles ,
les pommes de terre à priori celles ci vous les avez incriminées dans
votre livre cela serait pour nous une belle avancée.

Cordialement Manon

Bonjour Manon,

Mon enquête m'a permis de constater que certaines personnes étaient probablement intolérantes à toutes les prolamines (et pas seulement les gliadines) donc également intolérantes au riz.
Mais la recherche n'a pas encore fouillé toutes les pistes sur ces questions alors je me suis contenté de l'évoquer sans pouvoir apporter plus de détails. Il est aussi probable que des problèmes soit liés à des pesticides ou substances chimiques utilisées par l’industrie (par exemple pour les bananes qui sont très traitées). C’est ce qui ressort de mon entretien avec Jean-François Narbonne (expert toxicologue) tel que relaté dans le premier chapitre.

Julien V.

Je le remercie encore de me répondre .Je suis vraiment tentée d'acheter le livre, ce qui me réjouit c'est que la recherche a encore des pistes à fouiller.

Je suis heureuse que nous ayons pris de l'avance avec le régime de Jean Seignalet , car un jour cela sera une évidence que l'alimentation traditionnelle n'est adaptée pas à l'être humain et diminue son espérance de vie ou du moins sa qualité.


Très bon week-end à tous.

[anonyme12]

j'ai fini la lecture du livre de Julien Venesson.
Vous pouvez y aller / l'acheter. Bien fait, bien rédigé, clair (accessible aux débutants), avec références

Voici en attendant un petit acompte, suite à la lecture et mes recherches, dans l'attente d'un commentaire plus développé.

Zonuline et perméabilité intestinale
La zonuline est une molécule qui régule la perméabilité de la barrière intestinale. Chez des personnes atteintes par la maladie cœliaque, cette molécule en excès est produite quand du gluten, des saponines en excès ou les lectines sont ingérés. Ils déclenchent / excitent le système en laissent la porte coincée ouverte…
Tout le monde, dans notre environnement, peut furtivement pénétrer dans notre corps, y compris le gluten, et de la sorte, déclencher une réponse auto-immune.
C'est ainsi que nous avons été amenés à proposer ce nouveau paradigme dans lequel la recette pour l'auto-immunité est faite, non pas de deux, mais trois ingrédients : Vous devez être génétiquement prédisposé, vous devez avoir un facteur environnemental qui est l'instigateur de l'immuno-réaction, mais en même temps vous devez avoir une infiltration de cette barrière (leaky gut), de sorte que ces deux éléments puissent interagir.
Source : Alessio Fasano M.D.
Interviewed by Chris KRESSER on "Autoimmunity & Leaky Gut",
About an article: The third factor that lead to autoimmune disease.
http://chriskresser.com/pioneering-rese ... -leaky-gut" onclick="window.open(this.href);return false;

On résume :
Une molécule, la zonuline, est activée quand vous mangez certains aliments, (de manière +/ prononcée; c'est variable selon les individus, ndlr). Cela ouvre la porte (jonctions serrées) et laisse passer des éléments (gluten par exemple), ce qui entraîne une réaction immunitaire et de l'inflammation ...

3 facteurs entrent en ligne de compte:
- prédisposition génétique (faiblesse)
- facteur environnemental (intrus)
- sécrétion de zonuline (qui laisse la porte ouverte : intestins non étanches)

[Zaou]

Tu pourrais résumer la partie sur les tomates et pommes de terre?

[Miss Lady]

Très intéressant!

Est-ce que si le blé n'avait pas été muté, il ne serait pas domageable pour notre santé?

[anonyme12]

Très intéressant!
Est-ce que si le blé n'avait pas été muté, il ne serait pas dommageable pour notre santé?

=> Nettement moins : on est parti d'un blé ayant 14 chromosomes, en passant par 28, pour aboutir à 42 chromosones, en cherchant à avoir le plus de gluten possible pour faciliter la panification du pain.
C'est Frankenglu
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le petit épeautre doit aussi être rejeté : car on ne sait pas si c'est le petit épeautre d'origine ou le muté. Mais une fois la pathologie déclenchée, c'est obligatoire de s'abstenir aussi pour le petit épeautre, muté ou pas, car ils contiennent tous les deux de la prolamine et de la glutéline (forme de gluten)


Extrait:

Jusqu’en 1970, la prévalence de la maladie cœliaque était de 0,03 % en moyenne . Aujourd'hui, selon les études, la maladie est au bas mot deux à cinq fois plus fréquente. Une équipe de chercheurs canadiens va même jusqu'à affirmer que cette prévalence aurait été multipliée par onze entre 1998 et 2007 . Une telle évolution est tout simplement hors du commun. Les études pour tenter de comprendre ces variations se sont intéressées aux infections bactériennes. D'autres ont testé l’hypothèse hygiéniste selon laquelle une exposition à un environnement trop aseptisé pendant l'enfance favoriserait l'apparition de dérèglements immunitaires. Malheureusement, aucune de ces hypothèses n'a pu être retenue, car elles n'expliquent pas pourquoi la maladie cœliaque est aussi fréquente chez les personnes âgées que chez les enfants.

Pour les chercheurs de la clinique Mayo, un établissement de soin américain parmi les plus réputés au monde, ce sont les mutations que l'homme a fait subir au blé qui sont seules capables d'expliquer la fréquence croissante de cette maladie depuis la Révolution verte.

source : Julien Veneson

[anonyme12]

Tu pourrais résumer la partie sur les tomates et pommes de terre?

IL n'y a pas beaucoup plus à dire, sauf à préciser que ces alcaloïdes sont des anti-nutriments qui aggravent la perméabilité chez les personnes sensibles.

Par contre le renvoi vers les sources sont intéressantes :

Source 1:

Potato glycoalkaloids adversely affect intestinal permeability and aggravate inflammatory bowel disease
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1 ... 00005/full" onclick="window.open(this.href);return false;
Disruption of epithelial barrier integrity is important in the initiation and cause of inflammatory bowel disease (IBD). Glycoalkaloids, solanine (S), and chaconine (C) are naturally present in potatoes, can permeabilize cholesterol-containing membranes, and lead to disruption of epithelial barrier integrity. Frying potatoes concentrates glycoalkaloids. Interestingly, the prevalence of IBD is highest in countries where fried potatoes consumption is highest. (IBD = (inflammatory bowel disease)

Source 2

Lectins, saponins and gliadin increase intestinal permeability and allow increased passage of gut bacteria from intestinal lumen to peripheral circulation
http://thepaleodiet.blogspot.be/2010/07 ... xemia.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Summary:
In summary, antinutrients introduced with the agricultural revolution 10,000 years ago may be one of the causal factors in the epidemic of obesity, (as well as T2D) in Western countries.
Lectins, saponins and gliadin increase intestinal permeability and allow increased passage of gut bacteria from intestinal lumen to peripheral circulation. LPS - an antigen found in gram-negative bacteria cell membranes - interacts with TLR-4, leading to inflammatory cytokine production and low-grade chronic inflammation, which is at the root of insulin resistance. Insulin resistance is recognised to induce the metabolic syndrome, including T2D. Endotoxemia-induced insulin resistance in T2D patients may be exacerbated, in part, by antinutrients.

+ autres sources intéressantes, au bas du docu.

Source 3 (non scientifique, dans la rédaction, mais est source de liens ad hoc)
Potato glycoalkaloids and leaky gut syndrome
http://leakygutresearch.com/potato-glyc ... leaky-gut/" onclick="window.open(this.href);return false;
Glycoalkaloids are a family of poisons commonly found in the plant species Solanum dulcamara (nightshade / solonacée) that would include potato, tomato, eggplant (aubergine), peppers. The two main glycoalkaloids found in potatoes are solanine and chaconine. Their natural function is to protect the plant from insects and fungi.

=> Conclusion of the study

Deep frying potato skins markedly increased glycoalkaloid content. Interleukin 10 gene-deficient mice fed fried commercial potato skins with medium glycoalkaloid content exhibited significantly elevated levels of ileal IFN-γ relative to controls. Mice in the dextran sodium sulfate colitis model that were fed the same strain of potatoes demonstrated significantly elevated levels of pro-inflammatory cytokines IFN-γ, TNF-α, and IL-17 in the colon in addition to an enhanced colonic permeability. Inflammatory response was intensified when the mice were fed potatoes with higher glycoalkaloid contents.

CONCLUSIONS:
Our results demonstrate that consumption of potato skins containing glycoalkaloids can significantly aggravate intestinal inflammation in predisposed individuals.

[anonyme12]

Et aussi:
- Bien choisir ses céréales (extrait du chapitre intitulé "Comment manger sans blé" )
On évitera toutes les céréales qui contiennent des prolamines toxiques et celles pour lesquelles il existe un doute: le blé, le seigle, l’orge, l'avoine, l’épeautre, le kamut, le petit épeautre ce qui inclut donc toutes les farines, pâtes, couscous, pains, biscottes, ou gâteaux fabriquées à partir de ces céréales. Dans certains cas (voir plus loin), ces conseils pourront s’assouplir une fois passée une première période de remise en bonne santé de l’intestin. On pourra alors consommer du riz, du sarrasin (pseudo-céréale), du millet, de l’amarante (pseudo-céréale), le sorgho, le fonio ou le teff.

On ne consommera pas de quinoa ni de maïs moderne qui semblent perturber les jonctions serrées 17, bien qu’il s'agisse d’aliments sans gluten. Il ne faut pas oublier qu’il existe d'autres sources de glucides que les céréales telles que les tubercules dont sont friands les habitants de Kitava : patates douces, manioc, taro, igname, panais et autres légumes racines. En revanche les pommes de terre sont à bannir, car elles augmentent la perméabilité intestinale et semblent particulièrement néfastes en cas de maladie inflammatoire de l'intestin 18. Attention aux produits autoproclamés « diététiques » : les fameuses galettes de riz soufflées sont certes sans gluten, mais possèdent un index glycémique des plus élevés : 82.

Références:
17. Comparison of milk and maize based diets in kwashiorkor.
D R Brewster,M J Manary, I S Menzies, R L Henry, E V O’Loughlin. Archives of Disease in Childhood.
18. Potato Glycoalkaloids Adversely Affect Intestinal Permeability and Aggravate Inflammatory Bowel Disease.
Bijal Patel, Robert Schutte, Peter Sporns, Jason Doyle, Lawrence Jewel, and Richard N. Fedorak

[anonyme12]

Nuance à apporter:
Tous les individus ne réagissent pas de la même manière aux solanines et aux saponines.
Mais en cas de crise (inflammation des muqueuses), de colopathie, il vaut mieux s'abstenir pdt la phase de contrattaque, au moins les 3 1ers mois.
Ce sont surtout les pdt et les tomates qui sont problématiques, en général, mais c'est variable, d'un individu à l'autre.
Vous pourrez réintroduire l'un ou l'autre de ces aliments après la rémission.
Perso, j'évite de manger régulièrement une combinaison d'aubergine, de tomate,de poivron & piments.
suivi le lendemain par du quinoa ou des pdt. C'est l'un ou l'autre ... tout est dans la modération ! mais Nestor ne souffre pas de colopathie
Infos supplémentaire:
http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... 14624.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[Pierre C.]

On ne consommera pas de quinoa ni de maïs moderne qui semblent perturber les jonctions serrées

Cela ouvre le problème des saponines, ce sont elles qui sont en cause pour le quinoa.
La question se pose donc aussi pour les châtaignes puisqu'elles contiennent beaucoup de saponines...

Sachant qu'on peut faire partir une grande partie des saponines par trempage prolongé (au moins une nuit) : la consommation de quinoa correctement trempé puis rincé devrait poser peu de problème.

Edit modération (Nestor): [Si le quinoa est consommé avec modération, quand même. Respectez aussi le cycle d'alternance (5 jours idéalement).]

Pour les châtaignes, on les préférera bouillies, car une grande partie des saponines partiront dans l'eau de cuisson (voir comment elle devient rouge, c'est impressionnant)

Alors sont en question les farines de quinoa et de châtaigne, car on ne peut pas les faire tremper et éliminer l'eau de trempage... Elles sont donc par définition toujours très riches en saponines, et devraient être utilisées avec grande modération...

[anonyme12]

Sensibilité au gluten
10 % des intolérants au gluten ne sont pas diagnostiqués. Après avoir écouté les patients se plaindre, écouté leur description des symptômes (côlon irritable, diarrhées, fatigue chronique, reflux gastrique, dépression, etc.) le médecin prescrit une coloscopie et un test IgA (qui reviendra négatif). Très souvent la conclusion du médecin sera : je ne sais quoi vous dire / quoi faire, ou alors il vous dira que c'est lié au stress ou encore que c'est dans votre tête qu'il y a un problème
Ne l'écoutez pas ! Vous ne vous êtes pas trompé.

Il y a deux types d'intolérance au gluten :
- Intolérance au gluten :
Aussi appelée «maladie cœliaque», l'intolérance au gluten est une maladie dans laquelle l’ingestion de gluten provoque une réaction en chaîne qui aboutit à la production d’anticorps qui détruisent notre intestin. Elle peut conduire à l'apparition de maladies auto-immunes.

- Sensibilité au gluten ou hypersensibilité au gluten:
La sensibilité au gluten est une maladie dans laquelle l’ingestion de gluten occasionne des symptômes proches de ceux de l’intolérance au gluten mais par un mécanisme différent. Elle ne débouche pas sur une maladie auto-immune (pas de pathologie apparente, ndlr). Elle peut induire le médecin en erreur qui diagnostiquera alors peut-être une fibromyalgie ou de la spasmophilie etc.
NDLR: Ce sont deux exemples mais cette sensibilité pourraient déboucher / évoluer vers une thyroïdie, de l'arthrose, un psoriasis, une SEP ou du diabète de type 1, si les signaux / symptômes de la "sensibilité" ne sont pas bien décodés et suivis d'un changement de régime alimentaire. Cette énumération n'est pas exhaustive.

*) Cela prend du temps
Croire qu'en éliminant le gluten de son alimentation, on va pouvoir d'un coup, d'un seul, traiter toutes ces maladies peut paraître exagéré. C'est aller un peu vite…
Une rémission est souvent possible, réelle mais cela demande du temps pour réparer l'étanchéité intestinale (leaky gut). Il faudra d'abord veiller à l'assimilation correcte des aliments et des nutriments et faire baisser le niveau de l'inflammation de la muqueuse. Ce dernier point est primordial.
Selon les pathologies cela peut prendre de 12 à 18 mois, voire 2 ans (Jean-Marie Magnien).
Mais vous verrez assez vite une amélioration au niveau de la digestion et du tonus, dans la plupart des cas.
Surtout si vous arrêtez net de vous encrasser (pas à 50 ou 90 %). Mais il est vivement conseillé de se supplémenter là où il y a des déficiences si vous voulez épauler le métabolisme.
C'est alors que vous prendrez conseil auprès d'un micro-nutritionniste habitué à ce type de pathologie. Nous citerons en vrac :
Vitamine D
Zinc
Vitamine B9
Vitamine E
L-glutamine
Oméga-3
Magnésium

NB: Inspiré librement de ma dernière lecture, Julien Venesson, que je remercie et salue au passage

[anonyme12]

Faut-il supprimer le gluten quand on est bien-portant?

Extrait du livre "Gluten - Comment le Blé nous intoxique" Julien Venesson. Éditions Thierry Souccar. 15.70 €

Si vous n’êtes pas touché par aucuns symptômes habituels de la colopathie et si tous les tests de maladie cœliaque s’avèrent négatifs, sachez ceci : peu d'études ont été menées sur des individus en bonne santé pour examiner l'impact d'une alimentation sans gluten (toujours majoritairement issu de notre blé moderne) sur la santé, mais l'une d’elles a suivi dix adultes en bonne santé âgés de 30 ans en moyenne pendant un mois. Elle a montré une importante diminution de la production de cytokines pro-inflammatoires dans l’intestin ; autrement dit le système immunitaire semble «plus calme et plus serein» en l’absence de gluten", ce qui est probablement bénéfique pour la santé en général.De plus, la gliadine du blé n'est pas correctement digérée même chez les personnes en bonne santé (114) et augmente notre production de zonuline, ce qui rend l’intestin plus perméable. Si d’autres facteurs environnementaux sont réunis (sensibilité génétique du groupe HLA, infection bactérienne), le risque existe de développer un jour une maladie cœliaque, une maladie auto-immune ou l’une des autres maladies dont nous allons parler plus loin...

Référence:
114. A gluten metabolism study in healthy individuals shows the presence of faecal glutenasic activity
A Caminero, E Nistal, L Arias, S Vivas, I Comino… - European journal of Nutrition, 2012
http://link.springer.com/article/10.100 ... 011-0214-3" onclick="window.open(this.href);return false;
=> The activity of the intestinal microbiota is modified by gluten intake in the diet. When gluten was present in the diet, gluten was detected in the faeces, showing that at least a portion of the gluten ingested is eliminated in the large intestine.

[isabelle35]

bonjour,

si je comprends bien, de la saponine il y en a dans
le quinoa,
les tubercules comme la pomme de terre, la patate douce,...
les légumineuses tel que les fèves, les lentilles vertes, le soja, le caroube, le lupin , l arachide,
les plantes comme le thé, le réglisse, le ginseng et la tomate
l'ail, l'oignon rouge, ...
certains crustacés...
les agriculteurs aussi enrichissent l'alimentation de leur bétail avec de la saponine afin d'accélérer la production de viande et de lait .
il y a aussi des résidus de saponine dans la viande suite aux vaccins faits sur les animaux ....
certains aussi consomme de la saponine pour augmenter le taux de testostérones ....

bonne nouvelle : il semblerait que La saponine se dilue dans l'eau :

Le quinoa du commerce a été lavé avant d'être mis dans son emballage afin de supprimer la saponine qui donne un goût amer mais il est conseillé de le faire tremper avant de le cuire
tout comme les légumineuses que l'on doit faire tremper 8 h avant cuisson ....

le fait de faire germer les plantes ne supprime pas la saponine mais si on laisse fermenter la graine durant 24h avec un peu de farine de sarrazin alors la plante devient plus digeste ....

ainsi je comprends mieux mes réactions violentes lors de consommation de légumineuses , il faut changer non seulement le mode de préparation mais aussi les associations . fini les quinoa, lentilles à la tomate fraîche !

en fait cela explique bien des choses !

bon je vais tenter l'expérience mais avant je me pose quelques questions :

comment enlever la saponine du thé ou par quoi le remplacer ?

quelle quantité de saponine par jour ne pas dépasser ? (un aliment riche en saponine par jour ou par repas ?)

le fait de tremper les légumineuse abime les vitamines non?

[anonyme12]

1. comment enlever la saponine du thé ou par quoi le remplacer ?

2. quelle quantité de saponine par jour ne pas dépasser ? (un aliment riche en saponine par jour ou par repas ?)

3. le fait de tremper les légumineuse abime les vitamines non?

Tout d'abord, ne pas céder à la panique et au mode "traqueur perfecto", faire son inspecteur Sapo, de son petit nom
A petite dose, c'est un stimulant ...

1. Il n'y a pas de saponine dans le thé, mais du fluor dans certains thés verts. Il faut s'en assurer au préalable, en cas de colopathie

2. Je dirais être très strict pendant trois mois. Mode traqueur, mais pas encore obsédé : on tolère de temps à autre un légume qui passe bien, pas trop riche en anti-nutriments. variable selon les individus.
Voyez la liste des légumes riches en ...
- vin rouge si cabernet sauvignon, Pinot noir, Syrah (ok pour 1 verre quand même le WE)
- légumes : pois chiche, fèves rouges,fèves de soja, pousses d'alfalfa, poivrons, poudre de paprika.
- avoine et toutes les graines de céréales ou pseudo-céréales. Quinoa
- pdt
http://www.herbs2000.com/h_menu/saponins.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
" onclick="window.open(this.href);return false;
Après la traque pdt 3 mois, et si vous avez réussi à baisser le niveau de l'inflammation, vous pourrez réintroduire l'un ou l'autre aliment, de manière ponctuelle, et "allégé" par le mode de préparation (trempage ou cuisson).
Mais pas en mode mono-diète comme certains le font !!! Seule la dose fait le poisson : Une goutte d'eau qui tombe sur votre front toutes les 15', vous rendra fou si cela perdure ...

3. Le trempage n'abîme pas les aliments, au contraire; On parle ici des grains et graines qui développent leur potentiel.
Si vous neutralisez les anti-nutriments, vous allez mieux assimiler le reste ...